histoire d'un long voyage

En écrit
Aujourd'hui, Tonnerre, depuis hier déjà, oui oui, je suis parti avant, j'avais mal compris l'ordre ...
En tous cas, j'ai rencontré personne en taverne et du coup, je suis pas aller sur le marché, trop dégouté ...

En pensée
Le paysage est sympa mais trop proche de Sémur, d'ailleurs, ça doit être les fumées du village que j'apperçois au loin ...
cette ville me manque déjà et me répugne à la fois par la bande d'ingrats qui y loge.
Je me demande combien de temps elle restera comme ça ... sans savoir ce qu'elle veut .. combien de fois je vais devoir m'agenouiller .. me rabaisser .. lui ouvrir mon coeur ...
mais bon je continues de l'aimer malgrè tout ça ...

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Les chevaux étaient éssoufflés, ils avaient voyager toute la nuit sans le moindre arrêt. Tout le monde étaient emmitouflés dans leur laine, la nuit fut glaciale mais c'était de saison.

Les remparts de la ville étaient en vue, Tornade sourit et fit présser les chevaux. La charette s'arrêta enfin devant la taverne "Le cheval blanc". Tout le monde s'empressa de rejoindre la chaleur de l'auberge. On ouvrit la porte, pas un chat, vu l'heure cela semblait normal. Oderay, Juliette ainsi que sa fille et moi même nous prenions place devant l'âtre de la cheminée. Lyder et Derly ont trouvé un endroit chaud dans un coin de la taverne. Il faisait bon, lorsque nos corps reprirent une température normale, nous nous sommes endormis. Juliette maintenait la petite dans ses bras, elles étaient sur une chaise.

La matinée passa à une vitesse folle et personne entra dans la taverne. Au bout d'un moment, Oderay cria un grand coup, j'ouvris mes yeux, chaque personne en fit autant, pas de chance la jeune femme venait de se prendre une barque sur la tête, elle devait surement être accrochée dans ce lieu qui sait . Nous partagions ensemble notre repas. Pas l'ombre de Bati. Il était parti la veille, il n'avait pas compris le message de la rousse.

Bref personne en ville, le marché vide, les autres tavernes vides. Et le soir, on put voir enfin 3 personnes, bizarre non. On nous disait que Sémur était une ville fantôme, je confirme y a pire messieur, dames. On a discutaillé un peu et paf de nouveau plus personne, quand soudain le sieur Bati fit enfin son entrée, il était temps je croyais qu'il avait déjà trouvé une chausse à son pied.
Pas le temps de discuter qu'une surprise de taille arriva, MON FILS. Oui, je ne l'avais pas vu depuis des lustres. Ptolémée, mon fils adoptif était là en mission. Mon coeur se sera et mes larmes coulèrent. Je pu enfin vider toute cette pression qui me tenaient. Nous avons discuté longuement et j'appris que j'avais un nouveau statut, celui de grand mère, un petit mathias, il a 3 ans. Mon fils m'annonce aussi sa séparation avec la mère de son enfant. C'est avec un pincement au coeur que je serrai Ptolémée une dernière fois en lui faisant la promesse de venir le voir à Joinville.

Il faisait de nouveau nuit et il était temps de continuer notre route. Tout le monde monta dans la charette direction ...

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Quand Tornade me demanda si je souhaitais l'accompagner dans son voyage, ma réponse ne se fit pas attendre, oui un grand oui!

Découvrir notre beau pays en bonne compagnie en plus, ça ne se refuse pas!
Nous partîmes donc le soir et voyageames toute la nuit.

Nous sommes arrivés au matin à Tonnerre. Et alors que nous nous étions regroupés dans une taverne (vide comme le reste de la ville d'ailleurs) et endormis auprès du feu, je me pris une barque sur la tête!

Heureusement, Tornade avait un baume, je ne garde donc qu'une legère bosse sur le front!

Pensée : Sémur me manque déjà ou bien c'est l'ambiance triste de cette ville qui joue sur mon moral? allez savoir, peut etre bien les deux!

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Tonnerre est derriere nous, enfin! Au reveil nous étions arrivés à Conflans les sens, ville charmante s'il en est et beaucoup plus accueuillante et vivante que Tonnerre!

De nombreuses personnes rencontrées notament Verya voyageuse intempestive native de cette ville, tristan et son frere konane tarverniers à la taverne "les deux freres", Siva baronne et aradiia de guyenne amie de Verya,
Elmi aussi acrobate que Jb, nous a fait beaucoup rire avec ses glissades, atalan un sergent ma foi fort charmant!

Au détour d'une visite de la ville et sur leurs conseils, j'ai été visité leur fameux "jardin des songes". C'est tout bonnement féerique, la nature resplendit malgrès la présence de l'hiver. Cet endroit est calme et reposant. J'y suis restée de longues heures à revasser...

Pensée de voyage : Conflans les sens, une ville où la reverie prend tout son sens! Une ville que j'irais revisiter plutard je pense.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

La route pour Conflans lès sens se déroula pour le mieux. La charette était toujours aussi pleine bien qu'on avait récupéré le sieur Bati à Tonnerre. Le temps toujours de saison, beaucoup de vent, de la pluie par moment. Nous voyageons toujours de nuit.

Le paysage que nous offrait cette ville, était magnifique. Elle aussi possèdait une forêt. Cela nous faisait penser à notre belle Sémur. Deux jours que l'on avait tous quitté notre foyer, pour ma part ce voyage ne me déplait pas pour autant. Nous sommes rentrés comme la vieille dans une taverne. A notre grand étonnement, il y avait du monde. Nous nous sommes tous regardés, laissant un sourire sur notre visage. Enfin, nous allions pouvoir parler avec la populace. De plus nous avions tous les niveaux de vie, un vrai petit mélange. De simple villageois à Baronne.

Les ventres bien vides, nous partagions une nouvelle fois notre repas, au chaud. La journée fut bonne, rien de plus à signaler. Je me suis promenais en forêt avec mes deux chiens, j'ai cueilli au passage quelques champignons. Le soir venu, nous remontions tous dans notre charette, les chevaux étaient reposés et ils avaient le ventre plein. Montargis serait notre prochaine destination. Cette ville allait être le point relai pour moi et ma soeur.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Arrivée a Montargis ce matin.

Cette ville possède un parc, "le parc aux amoureux" avec une cascade magnifique.

j'y suis allée promener Lyder et Derly, enfin ça serait plus juste de dire qu'ils m'ont promené! Après une ou deux courses à travers le parc, j'ai enfin pû m'affallé sur un banc pour reprendre mon souffle et admirer le paysage...

La soeur de Tornade s'est joint à nous et nous voila reparti.

Pensée du jour : "Est ce qu'on est maitre de devenir ou de ne pas devenir amoureux? Et quand on l'est, est-on maitre d'agir comme si on ne l'était pas?"
Vaste question dont je n'ai pas trouvé la réponse encore...

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Montargis, une ville formidable. J'ai rencontré Diane. de Talensac Vicomtesse de Clamecy dans sa taverne. Cela faisait fort longtemps que je l'avais vu. j'appris de sa bouche que mes deux filleuls Bella et Guigui avaient rendu l'âme. Cela m'attrista. Décidement ce voyage m'apporte beaucoup. Des bonnes comme de mauvaises nouvelles.

Après la visite de la taverne, je pris du temps pour m'évader un peu. Nous étions tous fatigués et un peu de réconfort ne ferait pas de mal. Oderay m'avait indiqué une route menant jusqu'à un parc. Etant curieuse de nature, je suivis donc le chemin, un beau parc boisé m'attendait. Son nom, "le parc aux amoureux". Bien qu'étant seule, je marchais tranquillement dans ce lieu. L'hivers était toujours présent malgré les petits rayons qui se cachaient de temps à autre derrière un nuage. Ma promenade m'emmena près d'une cascade, tout était idyllique. Je pensais qu'il manquait un cadre comme celui-ci à Sémur mais vu le nombre de personne qui s'aventure au lac, un endroit comme celui-là ne serait peut être pas plus convoité. Mes pensées allaient et venaient, je continuai ma balade et pour profiter une dernière fois du cadre, je m'assis donc un peu sur un banc. Je voulais écrire une missive mais je ne trouvais pas les mots. Je préférais donc m'abstenir. Je fermais les yeux et laissais la brise me caresser le visage.

Après mon moment de solitude, je rentrais donc rejoindre la troupe. On avait un cheval supplémentaire, le voyage serait donc plus court que prévu. Il fallait qu'on mette les choses au clair tous ensemble et c'est près d'un feu que nous avons décidé de nous réunir. Nous serions deux jours sans voir de village. Après s'être restaurés, nous reprenions la route.

À ce qu'il paraît, j'ai raté Conflans-lés-sens et Montargis, villle où la soeur de ma bien-aimée nous a rejoints.
Mais qu'est ce que j'y peux, je reste toute la nuit eveillé, guettant les forêts et pensant à ma vie, mes filles, et Toto ...
aujourd'hui, nous avons passé Orléans, ces dames ne l'ont peut-être pas vu, elles devaient sans doute dormir.
Le paysage change, le climat aussi, je commence à sentir le sel, nous ne devons pas être loin de la mer du moins, je le pense, ma localisation dans le royaumle de france est encore vague .....

Nous sommes obligés d'accelerer nos pas, tout ceci est de ma faute, les nonnes m'attendent et moi, je me suis engagé à aller les visiter le 22 ou le 23 mars, il faudra donc que nous soyons rentrés et dans un geste de bonté suprême, Toto nous as acheté un cheval supplémentaire.

Actuellement, nous sommes en plein cambrousse, où nous avons fait halte pour reposer les chevaux, nous seront encore dans cette cambrousse pendant quelques jours ...

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Nous voilà au fin fond de la campagne. Que dire de plus, pas d'embrouille pour le moment. On attend toujours les autorisations pour pouvoir franchir la Normandie.

On décida de s'arrêter en chemin histoire de passer la journée. Les chevaux sont à bout de souffle, vu que Bati les martyrise pour qu'on accélère le pas. Arff ma charette va finir par rendre l'âme mais on croise les doigts pour qu'elle finisse au moins le trajet.

Je pris la décision de m'éloigner de la tribu et je me lança à la quête de cailloux, qui sait si on croise un groupe de brigand nos deux vagabonds pourront s'en servir comme projectil. Au pire on mange tous des faillots avec du chou et hop le tour est joué. Peut être que ma charette avançera plus vite, si on se lâche tous en même temps. Pense à la rencontre en taverne avec Bender, il va surement s'en souvenir de la Toto.

Après le moment de solitude, je reviens au campement. Juliette prennait soin de sa fille, Martine ronfflait à en perdre la respiration, Oderay jouait avec mes chiens tandis que Bati s'occupait du repas !!!! Ah non, Je repris donc le flambeau, je me souvenais du fameux repas en amoureux qui avait fini par ne plus avoir lieu. Tout avait été jeté tellement c'était répuniant. Lait, mais, viande, pain. Hummm un repas royal pour une fois. La journée se passa. Pour une fois nous allions dormir un peu avant de repartir. Demain nous serions encore en campagne ....

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Ils avaient passé la ville d'Orléans puis celle de Patay mais ils ne s'étaient pas arrêté. La frontière de Normandie était proche mais ils n'avaient toujours pas eu l'autorisation de la passer. Ils devaient attendre un pigeon qui arriverait surement mais quand ?

La troupe commençait à s'impatienter, une ville, ils voulaient tous enfin s'assoir dans une auberge afin de manger chaud et boire des chopes remplient de mousse, sans pour autant faire des excès. Je pense que même une tisane ou du lait chaud auraient fait l'affaire.

La route était longue, tout le monde fatigué. Pas une fois, ils avaient fait une halte de quelques jours dans une ville. Des chemins, des près, des forêts et quelques plaines parsemaient leur avancée. Bientôt les vaches leur tiendraient compagnie ...

Nous ne savions pas où nous allions nous réveiller demain (désolée me souviens plus) en ville, en plaine, bref tous les chemins mènent à Rome. On aperçut enfin un endroit dégagé, j'arrêta ma charette, et on établit notre campement pour la nuit.

Mes loulous sautèrent de la cariole et commencèrent à se chamailler un peu comme deux gamins. Bati fit un feu, Oderay et Martine quant à elle, s'occupaient du repas. Dame Juliette commença à écrire une nouvelle missive et moi je regardais ma carte ne sachant trop où nous allions attérir. Je cherchais le chemin et je commençais à m'énerver.

Quelques heures après nous mangions notre repas, puis après avoir ranger le tout, chacun repartait à ses occupations. Moi je trouvai un sentier à l'orée de la forêt, je pris le soin d'aller explorer les environs, et trouver un endroit calme et reposant comme à mon habitude.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Tornade arrêta une nouvelle fois la charette. Un pigeon venait de se poser pas loin. Elle essaya d'amadouer l'oiseau avec du pain mais niet, il en avait décidé autrement. A croire qu'elle n'était pas douer avec eux. La missive toujours accrochée à sa patte, il sautillait de cailloux en cailloux. La rousse n'était pas d'humeur, elle jeta son bouclier sur le pigeon, pas de bol, l'oiseau s'envola et se posa dans un arbre.

Tornade, rouge de colère, remonte ses manches et commance à grimper à l'arbre. En effet, la tenue n'était pas adéquat mais bon la missive semblait importante, le sceau du duché de Normandie était dessus. Arrivée à la hauteur du zozio, elle se fit discrète et attendit un peu que celui-ci s'approche. Les minutes passèrent quand celui-ci se décida enfin à s'avancer, la rousse était toujours immobile. Lorsque la missive lui frola le bout de son nez, elle l'attrapa manquant de tomber du tronc. L'oiseau affolé s'envola, laissant la lettre entre de bonne main. Tornade redescendit et donna le pli à la Baronne.

Celle-ci le lu, puis nous regarda. On avait enfin les accès pour passer la frontière de Normandie mais il fallait aussi casser le corps d'arme, ranger nos armes, ne pas aller à la capitale, bref montrer patte blanche. Ils sont fous ces normands. En gros les étrangers n'étaient pas acceptés, on avait un laisser passer spécial grâce à la Baronne.

Nous devions nous organiser. Certe, nous serions à Lisieux demain, mais on était pas tous obligé d'aller jusqu'à Honfleur ...

Messages : 1 Date d'inscription : 09/03/2009

Enfin j'ai fait la rencontre de ma soeur Tornade.
Nos parents m'avaient caché son existence pendant des années afin de me protéger.Maintenant nous sommes toutes les deux réunies,je suis si heureuse.
Nous allons enfin faire un bout de chemin ensemble et qui plus est.
Nous voilà sur la route pour accompagner une baronne de Bourgogne.
Après nous repartirons vers Sémur, la ville où habite ma soeur.
Dans ses missives, elle m'a longuement parlé de sa vie là bas, de ses amis ainsi que de sa taverne.
Je n'avais qu'une seule envie, enfin rentrer dans son monde. Sur le chemin, je voulais connaitre toute la petite bande, en effet je suis une femme curieuse.
J'apprenais à les connaitre au fur et à mesure de notre avancée.
Chacun participait aux différentes tâches, tout le monde y mettait tout son coeur. Les arrêts étaient courts mais ça nous laissait le temps de nous reposer un peu.Quelle joie d'être du voyage, je n'aurai jamais autant penser m'amuser.Le bonheur se lisait dans mes yeux à chaque fois que je regardais l'un d'eux.
Pour le moment tout se passe pour le mieux. Les brigands doivent être bien au chaud dans une grotte, tant mieux pour nous.
Demain, nous serons enfin en ville, nous allons pouvoir arroser nos retrouvailles avec ma soeur comme il se doit tous ensemble.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Lisieux, nous étions enfin arrivé en ville. Après ces quelques jours passés a courir la campagne, la simple idée d'une taverne chauffée me faisais saliver.

Une taverne, avec du calva, raa que demande le peuple???? Peut etre du peuple dedans? mouai mais bon, ne soyons pas exigeant, déjà etre juste notre petit groupe, c'est déjà pas mal

Tout ces paysages en tout cas m'avais inspiré, et comme j'avais toujours sur moi de quoi gribouillé...
Un moment voyant Dame Tornade perdue dans ses pensées, je ne pus resisté à l'envie de lui tirer le portait mais à ma sauce!

mhm bon, ce n'est guère ressemblant ma foi mais bon, ça fait toujours un joli dessin!

histoire d'un long voyage Pictur14

Pensée du soir : bah euh je pense a rien, je bois du calvas, peut pas etre partout^^

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Ils avaient enfin passé la frontière normande. Même pas eu besoin de sortir leur laisser passer. Le paysage était magnifique, quelques vaches étaient dehors, vagabondant dans les champs.

La rousse devait déposer les armes, tel était la loi sur cette terre et c'est avec un grand regret qu'elle la posa dans sa charette. Les remparts de lisieux approchaient, ils allaient bientôt retrouver la chaleur d'une taverne. Ils en avaient tous besoin. La petite dormait toujours dans les bras de sa mère, emmitoufflée dans une couverture. Un gran verre de lait chaud l'attendait à mons qu'une tisane ferait son bonheur.

La charette s'arrêta en ville, que des femmes ici, à croire que les hommes étaient tous entrain de surveiller les frontières. Au moins cela fera un heureux. En parlant de Bati, la rousse avait longuement réfléchit sur le trajet. Elle devait lui parler absolument mais elle le ferait plus tard. La fatigue prennait le dessus, les paroles viendraient après quelques jours de repos. Ils étaient devant une taverne, Tornade plaça les chevaux devant l'abreuvoir puis fit descendre la petite troupe. La Baronne voulait les remercier, elle commanda donc des verres de calva ainsi qu'une tisane pour sa fille. Cette petite était impatiente d'arriver à Honfleur, la mer l'attendait.

Après avoir longuement papotés, Tornade remarqua Oderay entrain de gribouiller sur une feuille, elle se leva puis elle vit le dessin effectuer. Elle ne pensait pas avoir les oreilles aussi pointues mais bon si elle la voyait comme cela soit ... Elle annonça à ces 3 compagnons de voyage, que la baronne, sa fille et elle même reprenaient la route sans eux. de quoi leur laisser le temps de souffler et de se renflouer les poches aussi. et pourquoi pas se prendre deux cuites aussi, au calva ça change (n'est ce pas Martine ....).

La Baronne se retira avec sa fille pour faire un brin de toilette, la rousse faisait comme à son habitude, tourner les têtes de ces amis. L'alcool ca conserve ^^. La Martine finit la soirée sur les rotules. Oderay eh bien elle partit se coucher tôt quant à Bati il était fort bien entouré. La baronne redescendit accompagnée de sa fille, elle fit signe à tornade qu'elle était enfin prête. elle salua tout le monde et partit sur les chemins pour la dernière étape de son voyage.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Ah Lisieux, que dire? j'y ai trouvé du travail chez Gaillardine, fort sympathique qui m' a offert plusieurs verres pour le travail effectué! Hé c'est que je le vaut bien^^ et le calva me va fort bien au teint!

En taverne j'ai aussi fait la rencontre d'un homme charmant, Attalus, un soldat forgeron qui m' a promis de me faire une dague et de me l'amener a Sémur lors de son prochain passage...

Dames Tornade et La baronne Juliette et sa fille sont parties depuis hier, ça fait un vide...
Du coup, j'erre seule dans la ville, et forcement j'y ai découvert...un jardin! Le jardin aux milles senteurs! faut vraiment que l'on fasse quelque chose comme ça a Sémur!

Et comme à mon habitude, j'y ai revassé, ah la vie est douce en voyage faut bien le reconnaitre!

Il m'a même inspiré :

Adossée a un palmier,
je me laisserai bercer
Regarder ce ciel bleu limpide
Oublier ma vie insipide...

Un ibis blanc passant
s'arretera et me dira
quand dans l'attente de meilleur moments
profites, et tu verras...

Sentant l'odeur sucrée des jasmins
Les couleurs ocres et carmins
que l'on est bien ici
serait ce donc le paradis?

Maat et Thot dans mon eden se baladant
converseraient
isis et osiris dans les bras se tenant
le monde referaient

Dans mon jardin, a milles lieues d'ici
nul n'est ennemi
tout n'est qu'harmonie
un vrai respect pour la vie

Un jour, j'irais gouter la douceur des dattes, en cette terre sacrée qui fête la vie et ses richesses.
Mon jardin, mon eden, la ou mes reves m'enmenes
Entre terre et eau, le desert et le ciel
J'y retrouverais peut être cette silhouette rassurante, ce visage familier
Et si elle le veut, je lui montrerai ces endroits cachés
Connue de moi seule que j'agremente depuis mon enfance
Ces chemins oubliés par le temps et les Hommes.

Un jour j'irais gouter la douceur des dattes...

Pensée du soir : à la tienne Tornade, toi qui est sur les routes, puisse les etoiles veiller sur toi!

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Tornade était arrivée à Honfleur, la ville semblait bougée. Elle laissa la baronne entre de bonne main puis elle se rendit en taverne. Elle fit la connaissance de plusieur personne. Tous était charmant.

Après avoir mangé du poisson, non elle ne l'avait pas péché, elle est la pêche ca fait deux ... elle se rendit enfin à la plage. Première fois de sa vie qu'elle voyait la mer. Les vagues, le sable ... Parlons en du sable, elle marcha avec ses chausses et s'enfonça arfff, elle du après avoir regardé si personne ne la voyait, retirer ses chausses. Elle s'élança alors, pieds nus. Le sable lui chatouillait la plante des pieds, mais c'était si agréable ... Il était maintenant tant de se rapprocher de l'eau. Certe le temps n'était pas de saison pour se baigner, à son grand regret ..., mais elle décida de mettre au moins un pied voir les deux, selon le degré de température. Comme vous pouvez vous en douter, elle était froide de chez froide, elle ne les laissa pas dans l'eau longtemps. Elle faisait aussi attention de ne pas se prendre une vague non plus en pleine tête. Cela aurait pu arranger quelques personnes si le très haut en avait décidé autrement. Elle se retira doucement de l'eau et la rousse longea la plage. Son regard s'arrêta sur un rocher retiré de l'eau. Elle si posa un instant et elle décida de lui écrire enfin ...

Sa lettre fut longue, et malgré le vent qui venait lui fouetter le visage et bouger sa plume dans tous les sens, elle lui avoua ne plus pouvoir vivre sans lui, elle acceptait de lui pardonner et elle voulait finir ses jours près de lui. Elle lui annonça aussi son désir de partir loin de la bourgogne ... Elle avait refermé le pli hésitant à lui envoyer, elle le rangea dans sa poche, elle ferma les yeux respirant l'air de la mer. Elle était FATIGUEE, elle n'avait pas pu prendre quelques jours de repos. Arrivée à sa charette, elle mit le pli dans la patte de son pigeon, il devait être au courant de sa décision, il avait trop attendu. Elle regarda pour la dernière fois son pigeon s'envoler ...

De retour en taverne, l'esprit libre, elle se remit à boire quelques verres de calva puis finit par prendre des tisanes. Déjà que les routes ne sont pas droites, elle ne voulait en aucun cas se perdre. Un homme entra, c'était un candidat pour les élections municipales. Il présenta son programme et la Rousse ne put s'empêcher de le remettre en place sur certain point, ils avaient fait fuir les autres, se plaignant tous d'un mal de tête avancé. On se demande pourquoi ... bref à force de discuter, ils finissent enfin par se mettre d'accord, lui était heureux d'avoir amélioré son programme ... des conseils ca aide toujours ... Au final, tout le monde était content, lui se demandant pourquoi une étrangère en plus de passage s'investissait un peu pour les biens faits du village. Il faut dire que les choses pouvaient être dite ici sans pour autant avoir des conséquences ... Elle reçut alors deux missives, une du douanier lui demandant de quitter la normandie sous 3 jours, chose impossible cela faisait déjà deux jours qu'elle y était, elle lui répondit direct en lui envoyant son laisser passer dans les dents, et elle le remit en place comme à son habitude. L'homme faisait son travail certe mais bon c'était pas le moment non plus pour l'embêter. Il lui présenta ces excuses dans une autre lettre et lui souhaita un bon séjour, ce qui fit rire Tornade. Pour la deuxième, c'était lui, le moment crucial, ..., bref elle ouvrit le pli après un long moment d'hésitation, elle su alors que son pigeon avait fait le repas du sieur à son grand malheur, c'était son plus rapide, puis en parcourant les lignes, ses yeux s'écarquillèrent et elle avait un sourire jusqu'aux oreilles. D'une, il voulait encore d'elle, de deux ils étaient d'accord sur de nombreuses choses. Elle lui répondit de suite. Ils avaient hâte tout deux d'être à demain.

La belle leva le nez par la fenêtre, c'était enfin l'heure de partir, elle salua les villageois et reprit le chemin inverse.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Elle avait voyagé seule toute la nuit, désarmée comme le voulait la loi normande. Elle avait ses chiens à Oderay, à croire qu'ils s'entendaient bien. Les remparts de Lisieux approchaient. La rousse était fatiguée mais son coeur semblait retrouver sa fougue d'autrefois. Vu l'heure matinale, elle n'osa pas le réveillait dans l'auberge. Elle se posa alors devant le feu crépitant de l'auberge. Se réchauffant peu à peu, elle se demandait comment allait il réagir face à elle ...

Le soleil commençait à montrer le bout de son nez, les échopes s'ouvraient une à une, l'activité du village se mettait en route comme à son habitude. Elle avait commandé une tisane, elle souffla dessus, elle devait organiser leur départ. Elle se munit de sa plume et de parchemin. Elle fit tout d'abord 2 lettres : une pour prévenir la baronne qu'elle était bien arrivée et une autre pour le maire de Lisieux. Elle finit sa tisane et n'ayant plus qu'un seul pigeon (merci Bati), elle envoya la première à Honfleur et pour la seconde, elle n'avait plus trop le choix. Elle laissa sa tasse sur la table et se dirigea à la mairie. Elle ne prit pas soin de laisser un mot à Bati. La charette étant devant l'auberge, il se douterait bien qu'elle soit arrivée entière.

A la mairie, le bourmestre ne put la recevoir, elle lui fit parvenir le pli par le biais d'une personne et elle en reçut un à son tour. celui-ci lui expliquait qu'il ne pouvait rien faire pour elle et qu'il fallait qu'elle passe par le prévot de Normandie. de quoi faire tourner en bourrique les étrangers. Sur son chemin du retour, elle trouva le jardin de la ville, elle avait un peu de temps devant elle. Le lieu était magnifique, décidement la Normandie avait de fabuleux coin. Après sa visite, elle se rendit à l'auberge. Surprise, une nouvelle missive, arff c'était la journée, la douane !!! Elle répondit aussi histoire de se mettre en règle et enchaina avec le prévot. Les parchemins envoyés, elle papotta en taverne avec sa soeur et Oderay, leur expliquant sa journée et les projets futures.

Le soir venait, il pointa enfin le bout de son nez. Le sourire aux lèvres, elle l'acceuillit contre elle, cela faisait 1 mois qu'ils ne s'étaient pas sentis l'un contre l'autre. Après avoir échanger de longs baisers et discuter avec quelques personnes de voyage, ils se retirèrent à l'étage. Pour la deuxième fois, ils s'endormirent l'un contre l'autre sans que rien ne se passe. Le mariage allait se faire bientôt, ils auraient tout le temps pour goûter au plaisir de la chair. Enfin la rousse put dormir profondement, plus besoin de se torturer l'esprit, la solution, elle l'avait trouvé. Demain matin, ils reprendraient tous la route du retour ...

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Nous avons pris la route tôt ce matin là, mais en court de route, on se rendit compte qu'il manquait ... Oderay . Il était trop tard pour faire demi-tour, la belle avait fait des excès de Calva durant la veille (mauvaise erreur de ma part encore désolée ...) et Toto ayant dormi près de Bati, avait un peu la tête ailleur.

La route fut bonne pas d'embrouille, on touche du bois pour le moment. La normandie passait, on arriva à Argentan. la ville venait de se faire piller par 13 hommes. Nous étions pas rassurés surtout qu'Oderay devait nous rejoindre le lendemain. On trouva tous un travail pour passer la journée, et on l'a fini en taverne comme à notre habitude. Je fis la connaissance du tribun qui était dans tout ces états, pas très accueillant non plus mais bon ... Puis je sympathisa avec un jeune débutant, il voulait voyager. Vu nos projets futurs avec Bati, je lui ai dis de me contacter quand il serait pret. L'homme était content de ma proposition, il me promit de me tenir au courant. Après quelques verres, on monta tous se coucher et profiter de la chaleur du lieu.

La nuit fut bonne, demain on reprendrait tous la route pour la campagne ... en espérant qu'Oderay arriverait entière.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Plus jamais, non plus jamais de calva!
En prime d'une belle gueule de bois, j'ai loupé le coche pour le départ!

Du coup, je suis partie de Lisieux après le groupe. Une journée de marche pour aller jusqu'à Argentan, arf et moi qui ne connais pas la région!

Le soir de mon départ, Attalus, m'a conseillé de partir armée, ce que je fis, biensur.
Bon, c'est sur mon baton ne ferais pas peur a grand monde mais je me sentais plus rassurée ainsi.
Apres une derniere tisane et des au revoirs chaleureux, je pris la route pour rejoindre mon petit monde.
La nuit était claire, les étoiles brillaient et malgrès un petit vent, la temperature était pas trop froide. Du moins au début, je me rendis vite compte que mes haillons me protegeaient fort peu du froid.
Suivre le sentier, ne pas penser au froid, ...taverne...feu de cheminée....biere, euh non pas biere, tisane!
J'arrivais au petit jour à argentant, grelottante.
J'entrais donc dans la premiere taverne d'ouverte et me précipitais devant le feu! par aristoste !Que cela faisait du bien!
Après avoir révasser un peu, je partie a la recherche de Tornade et le petit groupe.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Le groupe des 4 était enfin au complet. Oderay avait réintégré l'équipe, quelle joie de la voir seine et sauve. On avait tous une étoile au dessus de notre tête, il faudrait qu'elle brille jus qu'à Sémur.

On profita une dernière fois de la chaleur de la taverne, puis les chevaux attelés, on reprit la route pour ... la campagne, pas le choix, deux jours sans voir personne, ca va être dur.

Bati était bien distant, et Toto ne comprenait pas pourquoi il restait là sans rien dire ... regrettait il sa décision ??? La charette avançait toujours ... Martine non plus ne disait rien. peut être appréhendait elle la vie à Sémur ?? Pensait elle à Kiss ? Tornade lui avait longuement parlé de son tavernier ... Quant elle aurait un moment la rousse lui demanderait.

Les nuits étaient fraiches, tout le monde avait une couverture pour essayer de trouver un peu de chaleur. heureusement Tornade avait préparé le coup, elle avait ramener un peu de calva mais chut !!!! Lorsqu'ils feraient une halte, elle leur sortirait les bouteilles.

Les ventres creux résonnaient, c'était l'heure de manger. Tornade arrêta la charette. Le campement devait se mettre en place. comme à leur habitude, Oderay profitaient des chiens, elle en profita pour ramasser du bois, Martine pour une fois avait décidé d'aider sa soeur en cuisine, Bati lui s'occupait de faire du feu. Ils mangeraient du poisson, avec un peu de mais, accompagné de lait. Tout le monde mangea à sa faim, Tornade en profita pour chercher les bouteilles de calva. Le bonheur se lisait sur leurs visages à la vue des bouteilles. Ils trinquèrent tous au retour. Ils avaient hâte de retrouver leurs chaumières. Tornade et Bati devaient préparer les faire-parts dès leur arrivée et prévenir Bender pour qu'il s'occupe de la cérémonie. Martine adorait taquiner sa soeur, toutes les deux semblaient très proches malgré la séparation causée par leur parent. Cacher l'existence d'une soeur est impardonnable mais elles étaient ensembles et chaques jours, elles apprenaient à mieux se connaitre .

La nuit tombait, il fallait se reposer un peu avant de reprendre la route. Le groupe se répartit près du feu, chacun avait sa couverture. Bati et Toto avaient pris le pli de dormir l'un à côté de l'autre. Quelques heures suffirent à la rousse pour récupérer, elle réveilla le petit groupe. Ils auraient le temps de finir la nuit dans la charette. Demain il serait en ville, et cela rassura déjà toute la petite tribu.

Tornade et Bati s'était réconcilié avant de partir de Lisieux, lorsque Tornade revint d'Honfleur.
Il dormait à présent côte-à-côte, Bati ne tentait rien, elle lui avait clairement dit que ce n'était pas la peine de faire autre chose que rêver avant la mariage depuis fort longtemps.
Il songeait à leurs futurs, il avait écrit à Bender qui lui avait déjà répondu qu'il faudrait attendre debut Avril pour le mariage, les 15 jours de bans ne plaisaient pas à Bati, il serait chez les nonnes pendant ce temps.

Tout d'un coup, un hurlement de loup lui rappella que ça faisait fort longtemps que Khorryn s'en était allé. Ce brave loup lui manquait terriblement, il avait été tuer lors d'un après-midi, d'après ce que les pisteurs avaient dit en retrouvant sa dépouille, une meute l'avait attaqué et il avait succombé sous les morsures.
Ce chien avait occupé le rôle de protecteur pendant le jeune âge de ses filles, il l'avait nourri et choyé comme un ami.

Il n'avait jamais dit aux filles qu'il était mort, juste qu'il était retourné à la vie animale. Elles adoraient ce loup, elle seraient deçues, elles qui attendaient impatiement son retour.

Suivant le fil de ses pensées, il se rendit compte que cela faisait bientôt quelques heures qu'il n'avait pas ouvert la bouche pour dire autre chose qu'une banalité.
Le moment était d'ailleurs venue d'allumer un bon feu pour le repas, partant à la recherche de grosses buches ainsi que de petits bois, il revint et alluma un feu de camp en frottant deux morceaux de bois l'un contre l'autre.

Lorsqu'ils furent repus de nourritures comme de boissons, ils s'allongèrent tous, Bati en profita pour ajouter quelques grosses buches afin que le feu tiennent quelques heures et en rangea d'autres à proximité pour ne pas avoir à aller trop loin pendant la nuit. Se couchant enfin, il passa négligament son bras autour de la taille de Tornade et s'endormit comme ça.

Arès quelques réveils pour maintenir le feu en état durant la nuit, Toto le secoua gentiment et après avoir ranger leurs effets, tout le monde partit vers Patay, la prochaine ville où ils pourraient de nouveau picoler un peu .

L'arrivée à Sémur était proche et cela rassurait Bati, ses filles seraient bientôt dans ses bras.

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Le jour se levait juste lorsque la charette entra dans Patay. Les échopes ouvraient une à une, la ville se réveillait doucement. Tornade arrêta les chevaux devant une auberge, la troupe descendit et se mit au chaud. Elle, de son côté, s'occupa des canassons avant de rentrer les rejoindre.

Quant elle passa la porte, les verres étaient déjà sur la table. Les 3 rigolaient déjà de quoi ? elle en avait aucune idée, peut être de ses cheveux en vrac ... elle posa à son tour son fessier. Comme à leur habitude depuis leur départ, la table la plus proche de l'âtre de la cheminée était choisie. La rousse souffla sur sa tisane, on va pas faire boire le chauffeur non plus, puis elle regarda la tablée. Les sourires se lisaient sur les visages malgré la grosse fatigue cumulée du voyage.

Une missive arriva peu après leur arrivée, la DOUANE !!! Arfff y en avait marre d'écrire pour dire la même chose ... pas le choix elle le fit au nom de tous. Comme d'habitude la missive serait brève et courte. Aussitôt envoyée, qu'un deuxième pigeons arraivaient. C'était son ami d'Argentan qui la remerciait pour sa confiance, elle lui expliqua alors les projets en cours et la destination de leur futur déménagement. Elle lui demanda si l'accord était toujours valable et lui envoya le pli. Pigeon envoyé, encore un autre, la rousse commençait à vouloir manger du pigeon ... Soumia venait au nouvelle, elle était à Sancerre et de demandait quand Tornade et toute la clique rentrait. La rousse toujours de bon coeur lui expliqua qu'elle pouvait si celle-ci le souhaitait aller la chercher pour son retour à Sémur. Pigeon expédié, pas de nouvelle.

L'heure était à la décision, ils s'arrêteraient demain à Orléans. On sait jamais, si Soumia avait besoin, le détour serait encore possible.

Tornade embarqua Bati avec elle, hors de la taverne afin de visiter la ville et de discuter de leur futur. Il lui annonça qu'il avait contacté Bender et que la cérémonie aurait lui après sa visite au monastère ( tu vas chez les curés et tu laisses les soeurs tranquilles ...). Ils déambulaient tous les deux et se chamaillaient comme deux gamins ... (un peu de sérieux) La rousse profitait de son bien aimé, main dans la main, ils étaient heureux. La discussion reprit enfin, ils savaient où aller et ils décidèrent de mettre leurs champs en vente. La journée passa vite, ils refirent un saut en taverne, la troupe au complet, ils reprirent la route direction la capitale.

Ils avaient envoyés un pigeon à Sémur hier pour mettre en vente leurs terres, le départ se rapprochait, l'arrivée à Sémur ainsi que la vue de ses filles aussi ...

Durant le trajet reliant à Orléans, Bati avait surveillé durant une partie de la nuit, controlant les alentours et surveillant l'itinéraire des chevaux. Il passait aussi beaucoup de temps à regarder sa belle en train de rêver aussi ne réussit-il pas à rester eveillé pendant le tour de garde de sa belle et somnola plus ou moins en suivant les cahots de la route.

Une légère bruine le tira de son sommeil quelques minutes avant d'entrer dans Orléans, une épaisse muraille la cernait et la garde sembalit bien fourni, l'étendard bleu de l'Ost Orléanais (commandé par Bourguignon ^^) imposait à la vue et rappelait sans cesse que la ville était sûre.

Ils franchirent alors les portes, la douane réclamant déjà noms, origines et but du voyage. Bati posa alors la main sur l'avant-bras de sa belle

Calme toi princesse, ils sont capables de nous embrocher en un rien de temps ... lui chuchota-t-il.

Et c'était vrai, les hallebardes luisaient, les épes étaient aiguisées et les piques rougoyaient en cette heure matinale.
Une fois les enregistrements effectués, ils furent enfin autoriser à visiter la ville, Toto mena alors la charette vers une auberge et tous descendirent pour se dégourdir les jambes et boire un troquet.

La journée serait belle et à l'instar de l'après-midi à Patay, Bati se laissa emmener dans les ruelles de la ville, se mélant à la foule et assistant à diverses scènes de ménages qui les firent plus ou moins rire doucement.
Une fois de retour en taverne, ils parlèrent alors de leurs futurs, Tornade lui indiquant les dernières nouvelles reçues de Sémur et lui, parlant de sa toute nouvelle démission qu'il avait du donné en toute hate.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/03/2009

Patay, Orleans, on avance et vite!

Sémur, se rapproche et plus qu'une envie pour ma part, revoir Eoline en particulier et les habitants en géneral!

Pouvoir aussi reprendre mon champs, rentrer dans la milice, la vie reelle revient au fur et à mesure que les paysages défilent.

Pensée du soir : euh....j'arrive pas à penser, suis trop fatiguée!

Messages : 55 Date d'inscription : 28/10/2008

Orléans, l'accueil fut bien lourd ... encore se justifier, la rousse avait gardé encore une fois son calme, il faut dire que Bati avait su trouver les mots. Les explications données, le groupe passa enfin les portes de la ville, direction la taverne la plus proche. Comme toujours, la rousse répondit à ses missives reçuent le jour, mais elle n'avait aucune nouvelle de Soumia. Si celle-ci restait muette, la tribu sémuroise reprendrait la direction de Montargis.

Attablé comme à leur habitude près de de la cheminée, malgré le beau soleil de dehors, ils trinquèrent au retour proche et continuaient à espérer que la route soit aussi bonne. La chance était encore avec eux mais bon se serait dommage qu'ils leur arrivent quelques choses aussi près du but. Le ventre remplit et le gosier arrosé, nos amis se séparèrent. Bati et Toto se promenèrent longuement en ville, main dans la main. Dans certaine ruelle, l'heure était au réglement de compte ce qui fit sourire nos deux amoureux. Ils se rappelèrent leur querelles passaient en taverne ainsi que leur grosse dispute. Bref la vie quotidienne de tous les couples quoi. Ils s'installèrent sur un banc, regardant les gens passer sur la place de la capitale. Lui en profita pour l'enlacer et elle se coller à lui. Les heures passèrent vites, le soleil commençait à se retirer, nos tourtereaux ayant bien roucoulé, se rendirent à nouveau en taverne pour rejoindre Martine et Oderay. Les filles restèrent là un moment puis s'ennuyant un peu, elles sortirent pour rejoindre la charette. Bati et Toto parlèrent longuement avec deux couples, un en voyage et l'autre d'Orléans. Il manquait plus que les chandelles. Les couples se retirèrent un à un laissant le blond et la rousse seuls ... Leurs yeux se croisèrent, la rousse finit sur les genoux de son tendre, les bisous langoureux voir fougueux se succédèrent. Bati eu soudain envie de taquiner Toto, il lui lança un pari stupide mais qui les fit rire longuement. comme on dit jeu de main jeu de vilain

La nuit était là, les demoiselles les attendaient, ils cessèrent leur petit jeu et les rejoignirent à l'attelage pour reprendre la route. Demain il serait en chemin, et ils passeraient un peu de temps devant un bon feu surement allumé par Bati.

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