[rp][Drasnie] Le jour où le mauvais s'excusa d'être encore là !

Messages : 2 Date d'inscription : 16/01/2009

Comme à son habitude, Zao s'était levé bien tard ce jour là : le soleil était déjà haut dans le ciel. Parcourant les couloirs de la garnison, le silence et le manque d'agitation le laissaient perplexe...

C'est bizarre, mais où sont-ils tous !!!
Ah !! Les rigolos, ils m'ont laissé un mot...

AEAEDA a écrit:: Y a des brigands au porte de Semur, qui veut me suivre ? Un groupe de voyageur, Zhaia comprit dedans, ont ete attaqués !

Le sang de Zao ne fit qu'un tour, il prit son épée et son bouclier et se mit à courir...

Je vais couper à travers bois, c'est un raccourci...

Il courait si vite que les ronces et les branches commencaient à marquer le visage de Zao. C'est avec le corps tailladé qu'il arriva sur les lieux...
Au détour d'un arbre, une immense hache fit son apparition, prète à lui fendre le crane.

Non !!! Astrostol, c'est moi......

Messages : 4 Date d'inscription : 09/04/2009

Astrostol vit surgir le soldat Zao son frère d'arme , il en eu fallut de peu pour qu'il lui fasse une double tête...

"Oula Zao !! T'es pas un peu fou ! J'ai failli t'embrocher ! Allons met ti en position sur mon flanc droit et ouvre l'oeil..."

"Le danger rôde , je le sens, un loup n'abandonne pas facilement sa proie..."

Messages : 59 Date d'inscription : 23/08/2008 Localisation : Âme errante...

...Des mains sur son visage, une douce voix... Zhaïa ouvre les yeux, l'infirmière Lesmoutonsbleus est penchée au dessus d'elle. Elle lui fait boire des potions si infectes que la jeune douanière commence à se demander si un foie cru de lapin n'aurait pas eu meilleure saveur. Son estomac proteste, à peine ingurgité, le liquide ne demande qu'à prendre le chemin inverse. Détournant la tête, elle se repand, évitant de justesse de souiller ses vêtements. Non que Zhaïa craigne pour ses habits mais l'odeur insupportable ne la poursuivrait pas, celle de l'urine de chat suffisait bien...

Il lui fallait rester consciente, les secours tant attendus étaient enfin là. L'infirmière de l'Ost se pencha alors sur Eusaias pour lui prodiguer les soins nécessaires. Zhaïa admirait les gestes précis. Lesmoutons s'exécuta rapidement, son époux était entre de bonnes mains. Il était inconscient mais l'infirmière semblait confiante quant à sa survie. Rassurée, elle l'interpella d'une voix faible.

Ma cuisse... Le poison était sur la lame... Il faut laver la plaie... Constance a préparé un feu et fait bouillir de l'eau...

Elle respirait difficilement, chaque parole lui coûtait

Vois dans ma besace, il y a du savon, des linges et quelques remèdes aussi...

Epuisée, la jeune femme ferma de nouveau les yeux.

Comment va Eusaias ? Vivra t-il ?

Messages : 3 Date d'inscription : 03/04/2009 Age : 53 Localisation : Autun

Les Moutons revint voir Zheïa elle lui nettoya la plaie sur sa cuisse, et lui appliqua une potion contre le poison mais elle pensa que les vomitifs n'avaient pas eu beaucoup d'effets, que les doses de thérique et solution de tanin n'avaient vraiment pas non plus traités grand chose et que ces chances devenaient de plus en plus minces.

La paralysie ainsi que les convulsions avaient atteint les membres supérieurs et inférieurs, et que malheureusement des mouvements convulsifs pourraient etre suivis de mort.

Les Moutons, qui vit que Zheîa voulait savoir si Eusaias vivrait, lui répondit, oui Zheïa Eusaias est sauvé il lui faudra quand meme un peu de convalescence.

Elle se pencha sur Zheïa qui partait doucement vers une grande somnolence...

Messages : 4 Date d'inscription : 09/04/2009

Astrostol toujours aux aguets , commençait à sentir des courbatures au dos. La tension dans ses épaules le faisait souffrir, mais il fallait resté concentré pour aider Zhaïa... Un son lui parvint à l'oreille... Mais qu'est ce que ce bruit ?
Comme un bruit de roue sur un chemin chaotique. De sa vue perçante , Astrostol aperçut quelque chose sur un chemin adjacent...

Peu être une solution de replis pour les blessés... ou des renforts ennemis !!! Il fallait en avoir le cœur net !

"Zao ! Suivez moi ! Nous allons au devant de ces inconnus ! Vous avez pas intêret à me lacher d'une semelle mon gars, je compte sur vous pour protéger mon flanc ! Allez hop Zao .

-Mon Commandant , nous allons au devant de ces gens, nous ne serons pas long , resté pret de Zhaïa et Lesmoutons... Prenez garde à vous mes dames .

-Zao , allez en avant mon gars... "

Messages : 2 Date d'inscription : 16/01/2009

Nous pourrions tout aussi bien essayer de les encercler....
Prends à droite, je prends à gauche, un oeil sur l'ennemi et un oeil sur toi, soyons prudent et allons-y.....

La manoeuvre était prudente et délicate, nous ne savions sur qui nous allions tomber, ennemis ou amis, une personne ou dix. La tension était palpable...

Après quelques pas furtifs à travers bois, un carrosse apparut devant nous : il était magnifique mais semblait endommagé......plus les soldats s'en approchait et plus il semblait vide et abondonné.

Juste un geste de la tête, et les soldats encerclèrent le carrosse, Zao et Astrostol arrivèrent l'un par la gauche et l'autre par la droite. Il devenait certain qu'il était vide....... A l'intérieur, se trouvait une peau de bête qui semblait recouvrir un trésor. Astrostol prit sa hache à deux mains pret à foudroyer un eventuel ennemi tandis que Zao s'approcha, il ouvrit la porte pour soulever la peau.

Je sentis Astrostol serrait sa hache si fort, qu'il aurait pu briser le carrosse s'il le fallait.

La peau laissa se découvrir une dame effrayée qui serrait très fort une enfant dans ses bras. Astrostol abaissa lentement sa hache pour ne pas plus affrayer cette enfant haute comme trois pommes.

Messages : 4 Date d'inscription : 09/04/2009

Astrostol baissa sa hache, et s'approcha de ses gens terrifié ,il fallait rattraper le coup maintenant, ce n'était pas des renforts ennemis , de toute évidence il s'agit là de simple voyageur...

"Veuillez m'excuser de ma rudesse noble personne, nous avons une ami sur le chemin adjacent qui vient de se faire attaquer, et nous sommes arrivé en soutient. Nous vous avons prit pour des ennemis , de loin.. Nous sommes des soldats de l'Ost de Bourgogne, je suis le Sergent Astrostol , pour vous servir, et voici mon fidèle compagnon d'arme l'Adjudant Zao , fier combattant je vous l'assure.

Votre chariot est en mauvais état , hmm , Zao ,nous devrions retourner vers les blessés , içi il n'y a rien pour nous aider, laissons ces bohémiens tranquille on leur a fait suffisamment peur comme ça en approchant ...

Astrostol et Zao repartir en direction du lieu du combat en espérant qu'ils rencontreront des voyageurs avec des chevaux et un attelage capable de transporter les blessés...

Messages : 59 Date d'inscription : 23/08/2008 Localisation : Âme errante...

... Le remède n'avait sans doute pas été administré à temps. La torpeur envahissait doucement Zhaïa. Elle ne sentait plus ses membres, respirait difficilement, la poitrine opressée par une charge invisible. Curieusement, elle ne souffrait pas, si ce n'est du manque d'air.

A ses côtés, Eusaias gisait, inconscient, sa main inerte dans la sienne. Elle parvenait encore à remuer ses doigts, signe qu'elle n'était pas encore arrivée au bout du chemin. Peu importe, Lui vivrait !

La jeune femme se repassait le défilé de sa vie, son enfance dans le Poitou, le bonheur qu'elle avait trouvé à Sémur, ses amis, son merveilleux époux, les Assoiffés, toutes ses rencontres avec les Bourguignons, ses fonctions à la sécurité du Duché, la douane, l'Ost, le conseil municipal, les escortes auprès des Basilics, les voyages... Sa courte vie était bien remplie. Elle avait même eu l'honneur d'être récompensée par la toison d'Airain. Un sourire flottait sur ses lèvres, elle était fière de son parcours. Elle bénissait chaque jour qui passait, remerciant le Très Haut pour sa bonne fortune.

Son regard s'assombrit. La roue avait tourné. Fauchée en plein vol, alors même qu'il lui restait tant à faire... Rassemblant, le peu d'énergie qu'il lui restait, Zhaïa tenta de remuer le bras, sa main rencontra la bouteille de Nuits Saint Georges. Elle essaya de la saisir mais ne réussit qu'à la faire rouler un peu plus loin, hors d'atteinte.

Serrant les doigts d'Eusaias, elle commença à prier silencieusement, la gorge nouée, pleurant sur elle, sur eux, sur les enfants qu'ils n'auraient pas, sur sa vie qui s'arrêtait là, aux portes de chez elle. La vagabonde s'était installée à Sémur. Et même si ses périgrinations l'en avaient souvent éloignée, elle avait toujours été heureuse d'y revenir...

"Seigneur, entends ma voix, je t'en prie.
Puisses-tu nous venir en aide. Sauve mon époux...
Prends ma vie, je la donne pour lui sans aucun regret, sauve le...
Guide ses pas quand je ne serai plus là. Ne l'abandonne pas..."

Et dans un souffle,

"Je t'aime..."

Les yeux clos, la jeune épouse sombra, inconsciente...

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