Village de Sémur en Bourgogne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Village de Sémur en Bourgogne

Forum Non-Officiel du Beau Village de Sémur.Bienvenue à vous !
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant

Aller en bas 
+3
Anaïs_Ambroise
Eric Honfroi
Nadkiroul
7 participants
AuteurMessage
Nadkiroul
Admin & Son Altesse l'Alcoolique
Nadkiroul


Messages : 327
Date d'inscription : 22/08/2008
Age : 31
Localisation : Dans mes Pensées

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyLun 13 Avr - 14:45

[Ce n'est pas un RP ouvert. Les seuls protagonistes possibles sont la famille Ambroise, Shaka, ainsi que l'invité mystère (Eric Honfroi) et l'Inconnu xD]

A Poitiers le 13

Nadège, Shaka, Jinette et Astride arrivèrent enfin à Poitiers alors que le soleil se levait à peine. Poitiers.. La Capitale du Poitou où avait décider de se rendre Mellyssa on ne sait trop pour quelles raisons, mais elle y était dans tous les cas.
C'est donc, à dos de cheval que les quatre compères passèrent la grande porte qui cloitrait la ville en cas de guerre, ou de prise du château annoncée. Un bon moyen de première protection pour ainsi dire. Le dernier rempart dans ce genre de situation étant les hommes. Ces pauvres hommes qui n'avaient rien demandé et qui devaient toujours subir ce que souhaitait la tête plus haute que la leur hiérarchiquement parlant.
On pourrait même croire que le Roy Lévan est le maître absolu de tout, mais non.. Lui même, dira, qu'il suit ce que lui demande Dieu. Et Dieu me direz-vous ? Qui suit-il les yeux fermés pour causer autant de dégâts sur Terre ?

Dis donc Narrateur ? Tu n'as pas un peu l'impression de te perdre dans tes pensées profondes là ?
Heum..... Si un peu. Donc reprenons le cours de l'histoire de cette "famille" si j'ose dire, arrivés ce matin même du lundi de pâque à Poitiers pour retrouver Mellyssa.
Notre Nad se posait de nombreuses questions alors que Shaka était encore parti rédiger quelques lettres soit disant. Elle n'avait même pas encore vu Melly qu'elle demanda deux chambres dans la première Auberge qu'elle croisa, une pour sa nourrice et l'autre pour elle et Astride, elle avait envie de passer du temps avec sa petite dernière, et peut être que cela l'aiderait à réfléchir.
Sans transition, elle grimpa dans sa chambrette après avoir donné les clefs à sa Jinette.


-Repose toi bien ma Belle. Tu vas bientôt revoir le fils du poissonnier à Sémur. Je ne voudrais pas que tu sois toute pas belle pour le revoir.

-Oh oui Madame Nadège, j'y vais de ce pas !

Aussitôt dit, aussitôt fait. On ne revit plus Jinette de la matinée.
Nadège, Astride dans les bras, poussa doucement la porte avec son pied droit. C'était une chambre toute simple, heureusement, au moins, elle n'avait aucun risque de s'y perdre. Elle déposa délicatement le poupon endormi sur les draps propres du lit et elle s'assit à côté, les yeux rivés sur le dehors qui avait presque trouver ses couleurs de jour.
Le vert, le rose, le jaune, le rouge, toutes ces couleurs qui faisaient que le printemps était l'une des plus belles saison de l'année avec l'automne. Sauf que contrairement à l'automne, les fleurs, les feuilles, les arbres repoussaient, gagnaient quelques pouces pendant le printemps. Un peu comme.. Un renouveau après cette époque froide et morne de l'hiver. Époque où elle avait manqué de peu le suicide pour des raisons similaires à ce dont elle est entrain de réfléchir maintenant.

Elle se demandait, si elle avait bien fait de partir avec Shaka en laissant Joey simplement parce qu'il devenait trop proche de la RUSE. Elle se demandait, pourquoi elle avait épousé Joey alors qu'elle avait quelques sentiments pour Shaka à ce moment là. Elle se demandait encore, pourquoi elle avait eu une fille avec Joey, alors qu'elle pensait encore à Shaka. Elle finit par se demander, si elle n'aurait pas mieux fait de s'écouter plutôt que d'écouter ce fantôme qui savait soit disant ce qu'elle ressentait. Personne ne pouvait comprendre ce qu'elle ressentait, même elle ne le comprenait pas parfaitement, mais elle savait qu'elle devait faire un choix. Qu'elle choisisse n'importe quelle solution, elle ferait souffrir au moins une personne.
Si elle quittait Shaka pour retourner avec Joey, Shaka serait certainement dépité... déçu.. honteux de lui avoir dit qu'il l'aimait. Leur belle amitié, leur équipe ne supporterait pas un tel choc et ça serait fini du duo d'exception Nadège et Shaka seront toujours là pour vous servir chers Sémurois, coûte que coûte et ils ne se sépareront jamais... C'était le bon temps cela..
Si elle divorçait de Joey pour rester avec Shaka, Joey penserait toujours à elle, elle était presque persuadée qu'il garderait leur bague de mariage autour du cou, avec cette chaîne. Elle s'en souvenait parce qu'un jour, où elle voulait vérifier s'il l'aimait bien, elle avait fait tourner sa bague à elle autour de son annulaire, et lui, avait sorti la sienne de sous sa chemise avec empressement. Nad en avait presque rit.
Si elle divorçait de Joey pour rester avec Shaka, Mellyssa, Anaïs, Astride, n'auraient plus de véritable famille, et ça... Cela ne devrait pas être permis de faire ça à des enfants. Astride, pouvait encore se passer de son véritable père et prendre Shaka pour le sien. Mais Ana et Melly non, elles ne pouvaient pas, elles étaient à un âge où elles devaient avoir un père pour se construire une histoire propre, pour comprendre où elles sont, et surtout pour avoir une référence masculine dans cette famille très...
Si elle décidait d'en finir avec sa vie, elle savait qu'elle détruirait aussi sa famille, ses filles, n'auraient plus de mère. Joey n'aurait plus de femme, et Shaka n'aurait plus d'amante.

Tranquillement, elle s'allongea en travers du lit. Les pieds toujours sur le sol, les bras écartés. Comme si elle allait se laisser mourir ici sur son lit de mort. Mais elle se remit à penser.


*Si je quitte tout, tout simplement* se disait-elle. *Si j'envoie des lettres de temps en temps à Shaka, Joey, Anaïs, Mellyssa. Est-ce que ma situation pourrait s'améliorer, je saurais me décider ?* continuait-elle de se dire *Si je reste avec ma Jinette et Astride, je ne serais pas heureuse ? Parce qu'en restant avec Joey, en quittant Shaka, c'est ce qu'il arrivera de toute façon...* poursuivit-elle *Si je reste avec Shaka, je crains de ne pas être aussi heureuse que je le voudrais, mais je n'veux pas que notre équipe périsse à cause de mes idioties....* conclua-t-elle, toujours enfermées dans ses pensées.

La situation, était sans issue. Elle ne savait pas par quel côté cherché pour se sortir de là de la manière la plus simple et la meilleure pour elle.. Quoi que.. Pourquoi penser à elle ? Si elle pensait aux autres, ne serait-ce pas plus simple tout compte fait ? Dans ce cas là, la solution de rester avec Joey arrangerait plus de monde, donc serait statistiquement la meilleure solution.
Mais Shaka..... Elle ne supportait pas l'idée de devoir se séparer de Shaka, après tout cela, il ne voudrait certainement plus la voir, même si l'équipe qu'ils avaient formé, cette équipe soudée qu'ils étaient, Nad avait envie qu'elle reste intacte, qu'elle reste unie, peut être même pire que part les liens du mariage, par les liens de l'amitié pure qui fait que l'on partage tout... Ils auraient en effet tout partager, de la moindre petite parole jusqu'au baiser langoureux.

Tout d'un coup elle se leva se qui réveilla Astride dans un sursaut qui se mit à pleurer. Elle la prit dans ses bras, lui déposa un baiser sur le front et la berça tendrement. La petite ne mit pas longtemps à se rendormir, le voyage même dans les bras de Jinette sur un cheval, devait être fatiguant pour une fillette de pas même un an.
Nadège marmonna pour ne pas réveiller encore sa petite Ambroise.


-Je sais ce que je vais faire... Il ne me manquerait.. Qu'un complice.....

Pour ne pas faire sortir Jinette de sa chambre, elle descendit à pas de loup les escaliers de l'auberge, en priant à chaque marche de ne pas se retrouver en bas les quatre fers en l'air.
En bas.. Elle s'assit à une table et attendit quelqu'un qui lui semblerait assez digne de confiance pour qu'elle lui confie tout son plan "d'attaque".


Dernière édition par Nadkiroul le Sam 18 Avr - 18:28, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bellesemur.forumactif.org
Eric Honfroi

Eric Honfroi


Messages : 3
Date d'inscription : 13/04/2009
Age : 31

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyLun 13 Avr - 15:42

A Poitiers le 13

Eric boitait, il avait un caillou dans sa chaussure, mais n'avait pas le temps de l'enlever. Il était déjà en retard et craignait que les portes de Poitiers ne soient fermées pour la nuit lorsqu'il arriverait à la ville. Il pressa encore plus le pas, oubliant l'inconfort que lui procurait le cailloux, pourtant pas si gros que ça. Enfin il faut dire qu'il avait l'habitude de l'inconfort, et que sa plante de pied commençait à être aussi dur que le cuir de ses chaussures. Enfin ce qu'il en restait, car la route avait usé ses bottes, et il avait bien besoin de les changer. Mais cela importait peu, car il arrivait enfin au but de son voyage, enfin pour le moment du moins. Alors qu'il arrivait en haut d'une colline, il put enfin apercevoir Poitiers, et se rendre compte qu'en fin de compte il arriverait plus tôt qu'il ne l'avait prévu. Il avait couvert une bonne distance durant la matinée tout compte fait. Sur maintenant d'arriver à temps, il décida de s'autoriser une petite pause. Il s'assit sur une souche d'arbre, un peu à l'écart de la route, et commença par retirer le cailloux de sa chaussure.

Toujours assis, il contempla le paysage. Il pouvait voir un peu plus bas la grande route plutôt très fréquenté à cette heure de l'après-midi. Eric, lui, avait préféré passer par des chemins détournés et peu fréquentés. Il évitait ainsi la compagnie des "braves gens". Il avait toujours été très solitaire, même étant enfant, et ça n'était pas près de changer. *Enfin, se dit-il en observant la circulation aux abords de la ville, je devrais tout de même avoir quelques relations si je veux arriver à m'installer ici, même temporairement.* Il décida d'arrêter là sa petite pause, et repris sa route vers la ville, non sans ressentir quelques peurs concernant son avenir proche, mais aussi une certaine exitation. Il arrivait dans une nouvelle ville, où il ne connaissait encore personne. Une nouvelle vie s'annonçait, et peut-être serait-elle meilleure que l'ancienne.

Il passa la grande porte de Poitiers sans trop de problèmes. Et se figea lorsqu'il débarqua sur la grande place où régnait une activité monstre. Les commerces aussi diversifiés que nombreux, débordaient de partout. Comment Eric aurait-il put seulement penser à s'installer ici ? Son bel optimisme qu'il s'était forgé en descendant à Poitier s'était soudain dissipé. Il était seul, avec une bourse très limité, et qu'il ne savait comment remplir.

Mais il se ressaisit vite. Ca n'était pas en désespérant qu'il arriverait à s'en sortir. Et puis on lui avait conseiller le Poitou pour installer sa forge et développer ses dons pour la métallurgie, mais on ne lui avait jamais spécifié d'aller à sa capitale. Eric comprenait maintenant qu'il avait été bien orgueilleux de croire qu'il pourrait s'installer et prospérer dans la grande ville de Poitiers, où la concurence devait être rude. Il devait d'abord se faire un nom, en s'installant aux alentours, dans des villes plus modestes. Mais ce soir il était à Poitier, il n'avait pas le temps de reprendre chemin. Et puis il n'allait quand même pas passé par la capitale du Poitou sans visité et s'y reposer un peu. *Après tout, se dit-il en sous-pesant sa bourse et en écoutant le tintement des pièces, j'ai assez d'argent pour me payer un peu de bon temps. Pourquoi ne pas rester ici un jour ou deux ? Bon, se décida-t-il, déjà, trouver une auberge !*

Il balayait la place du regard, et se dirigea vers la première auberge qu'il repéra dans une rue annexe. A peine entré, il fut plutôt content de son choix. La salle, sans être luxueuse loin de là, était propre, et c'était déjà un bon moyen de juger la qualité d'une auberge. A première vue, les chambres devaient être plutôt simple et sans artifices, mais propres voir même confortables. Que demander de plus ? Pour le moment : à boire ! Il s'assit donc à une table un peu à l'écart et, faisant signe à l'aubergiste, il commanda une chope de bière. Même si il n'avait pas terminé son voyage, Eric était enfin arrivé à une grande étape, et il content bien fêter celà dignement. Il voulait découvrir tous les charmes de Poitiers, et pour commencer, il s'intéressait à sa bière !


Dernière édition par Eric Honfroi le Mar 14 Avr - 4:32, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nadkiroul
Admin & Son Altesse l'Alcoolique
Nadkiroul


Messages : 327
Date d'inscription : 22/08/2008
Age : 31
Localisation : Dans mes Pensées

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMar 14 Avr - 3:02

[HRP : Pour les lettres.. un petit jeu, tout dépend de quelle lettre vous préférez lire en premier. Bonne lecture =)]

A Poitiers le 13

Pendant qu'elle attendait, elle s'occupait à écrire les missives qu'il fallait qu'elle envoie après l'entretiens qu'elle aurait avec cet inconnu qu'elle attendait avec impatience. Il lui serait indispensable ! Il fallait que le complice déniche Shaka pour lui donner la lettre afin que celui ci ne se doute pas qu'il s'agissait de Nad. Puisque son coéquipier connaissait sa chouette, elle ne pouvait pas se servir d'elle pour envoyer sa missive. Un homme complètement hors de l'histoire était donc la meilleure solution.
Puis arriva le tour d'écrire une lettre pour Mellyssa. Celle ci aussi passerait dans les mains de l'inconnu. Inconnu qui aura l'avenir de toute une famille entre les doigts, Inconnu qui aura donc une énorme responsabilité sur les épaules, Inconnu qui n'aura rien demandé, mais qui devra peut être subir des conséquences de ces deux lettres.
La dernière, celle pour son mari Joey. Un homme entra en taverne au moment où elle trempa sa plume dans l'encrier ce qui fit qu'elle s'en tâcha sa chemise.


-Heumpf... Ça va me coûter des heures de nettoyage tout ça..

L'homme s'assit à une table à l'écart et commanda une chopine de bière. Déjà un bon point pour ce Messire qui ne tournait pas à la tisane. Ensuite, vu son accoutrement, il devait faire de nombreux voyages. C'était assez intéressant. Peut être l'inconnu qu'elle espérait voir depuis tout à l'heure ?
Elle laissa Astride sur la table et referma son encrier en posant sa plume non loin. Elle retira aussi ses lunettes et se leva d'un pas décidé pour se diriger vers l'homme mystérieux.
Afin de le mettre en confiance elle dit à l'Aubergiste.


-Je paye la tournée de Messer !

L'occitan lui avait déjà laissé des séquelles au niveau de son vocabulaire et pourtant.. Cela ne faisait que peu de temps qu'elle était devenue diplomate auprès d'eux. Peut être que les lettres de sa fille en Rouergue y étaient pour quelque chose. Cela étant dit, Nad se présenta à l'homme accoudé à sa table qui avait l'air d'attendre sa bière comme cadeau venu de d'Aristote.

-Messire, je me présente. Je suis Nadège Ambroise, et j'aurais besoin de vous, c'est une question de vie.. ou de mort si j'ose dire !

Sans lui laisser le temps de répliquer elle déposa les deux lettres sur la table et regardant dehors par réflexe. Il n'était pas encore bien tard.. Encore heureux, Shaka devait se trouver dans les parages et non entrain de visiter chaque recoin de la ville de Poitiers. Melly ? Elle ne savait même pas où la trouver. Alors elle ne fit que donner une simple, mais complète description physique des deux personnes qu'elle voulait faire rencontrer à l'homme mystère.

-J'aimerais que vous remettiez à deux personnes ces deux missives. Vous me direz que je dois bien posséder quelques pigeons ou autres bestioles volantes pour me servir vu la tenue que je porte. Hé bien oui c'est vrai.. mais je n'ai pas envie d'un volatile, mais bien d'un homme, comme vous et moi pour accomplir cette mission que je pourrais qualifier de très haute importance pour moi.

Elle ne lui laissait même pas le temps de respirer qu'elle continuait sa tirade. Quand l'aubergiste arriva avec la chopine, elle lui fit signe d'en ramener une deuxième pour sa gorge en déposant deux écus sur la table.
L'aubergiste s'en saisit et du regarde demanda s'il fallait rendre la monnaie. D'un signe de tête, Nad lui montra que non et il repartit en direction de son comptoir préparer une autre chopine.


-Donc. La Première là. Celle qui est roulée. Vous la donnerez à Messire Shaka, de Sémur. Il est grand, beau, avec des cheveux d'un noir encore plus beau que le plumage d'un corbeau au soleil, perché sur une branche de chêne. Ses yeux sont d'un bleu où l'on pourrait plonger et se noyer, tel le bleu du grand océan de mes souvenirs en Russie. Ses habits sont aussi de ce bleu là, chaudement vêtu d'un mantel, d'un gilet et tout le tintouin. Vous ne pourrez pas vous trompez je pense avec une telle description.
-La Seconde, celle qui est pliée. J'aimerais que vous la remettiez à ma fille Mellyssa. Elle a les cheveux du même noir que ceux de Shaka, mais ils sont attachés en petits rouleaux de chaque côté de sa tête de jeune femme de quinze ans. Elle n'est pas bien grande, comme moi voyez vous. Peut être un peu plus haute que moi, mais point de beaucoup. Elle aussi, porte du bleu, mais plus pâle, bleu cyan je dirais. Ses yeux ? Sont de la même couleur que ses cheveux. Vous ne vous tromperez pas non plus, j'en suis certaine.
-Pour cet immense service que vous me rendez. Je vous dois bien le repas d'aujourd'hui.


L'Aubergiste se pointa à ce moment là avec la deuxième chopine et Nad lui demanda.

-Combien pour un bon morceau de viande ici Tavernier ?

-20 écus tout rond Madame.

-Hé bien parfait. Apporté moi le plus beau morceau pour cet homme là qu'il mange d'la bonne viande du Poitou !


Vingt nouveaux écus sur la table, et le tavernier s'en saisissait tout content d'avoir une cliente pareille. Il allait faire griller un bon morceau de cochon dans la cheminée quand Nad se leva de nouveau en buvant sa chope cul sec.

-Je me dois de vous laisser à présent. J'espère que le gros lardon qu'il vous ferra sera bon et que vous serez de bonne forme pour donner ces deux missives. Précisez bien à Messire Shaka que celle qui lui a écrit, est déjà partie en dehors de Poitiers. Merci Messer et à la revoyure !

Elle se saisit d'Astride avec délicatesse et grimpa le plus rapidement possible sans se casser la figure les marches de l'escalier pour retrouver sa chambrette.
Mince.. Elle avait oublier son parchemin et son encrier en bas. Elle déposa doucement la petite endormie sur le lit et redescendit, prit ses affaires et remonta, un véritable courant d'air.
Revenue là haut. Elle écrivit la dernière lettre et s'endormit de fatigue le nez sur la table.


Melly
Spoiler:

Shaka
Spoiler:

Joey
Spoiler:


Dernière édition par Nadkiroul le Sam 18 Avr - 18:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bellesemur.forumactif.org
Anaïs_Ambroise

Anaïs_Ambroise


Messages : 6
Date d'inscription : 11/04/2009
Localisation : Nulle part

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMar 14 Avr - 15:40

Entre Rodez et Millau le 13

Anaïs revenait de Rodez en compagnie d’Eliox. La route n’étais pas compliquée mais la nuit était tombée depuis quelques heures déjà. Ils suivaient un autre groupe d’habitants de Millau qui avait pris quelques longueurs d’avance sur eux. Plus loin ils les virent s’arrêter et décidèrent de faire comme eux. Ainsi ils s’assirent dans un coin un peu en retrait du chemin, le temps de se reposer un peu. Ayant tout son temps, Ana sortit de son sac une lettre entamée à l’attention de sa mère entamée avant son départ de Rodez. Elle relu ce qu’elle avait écrit auparavant et poursuivit sa lettre.

Citation :
Chère Maman,
Ca ne fait pas tellement longtemps que tu es partie de Millau, mais j’avais tout de même envie de t’écrire. Tu me manques. Melly me manque. Astride me manque. Et puis papa aussi.
J’aime bien la vie ici. C’est agréable. Les gens sont sympathiques, et plutôt agréables. Et puis je suis très heureuse avec Eliox. Il est vraiment adorable et très galant. Au fond je me dis que j’ai eu beaucoup de chance de le rencontrer la veille de votre arrivée. Même si j’aurais aimé repartir avec vous, je me dis qu’il y a toujours la possibilité de te rejoindre à Sémur quand je veux. Seule, malheureusement, Eliox ne pouvant pas se libérer comme cela. Avec Eliox nous revenons de Rodez. Le groupe dans lequel j’étais avait intégré l’armée dans l’espoir de reprendre le château. Mais apparemment on n’avait plus besoin de nous donc nous pouvions rentrer. Je ne sais pas quand le château sera vraiment repris. En attendant nous retournons donc à Millau. J’ai dans le projet d’intégrer l’Ost de Rouergue. Je sais que tu n’en seras pas ravie. Mais j’ai vraiment envie de me rendre utile, et puis papa a sûrement indirectement influencé mon choix.
Assez parlé de moi, comment vas-tu ? Et Astride ? Comment va-t-elle ? As-tu eu des nouvelles de Melly ? Ton voyage se passe bien ? Oui, je sais ça fait beaucoup de questions d’un coup, mais comme je n’ai plus beaucoup de nouvelles...
Je dois te laisser, nous reprenons la route (oui je t’écris depuis les chemins entre Rodez et Millau pendant que nous faisons une pause) j’espère vite avoir de tes nouvelles.
Embrasse Melly et Astride pour moi.

Ton Ana qui t’aime fort.


Ana plia la lettre, se leva, regarda les environs et vit au bout de quelques minutes le pigeonnier du petit village d’à coté. Avant que ses compagnons de route ne lui demandent ce qu’elle allait faire, Ana se dirigea vers le pigeonnier et réussit à récupérer un. C’était facile pour elle, elle avait toujours eu un bon contact avec les animaux.
Le pigeon sur son bras, elle lui attacha la missive à une des pattes et lui ordonna de porter la lettre à Poitiers, où, selon les calculs d’Ana, sa mère devait se trouver.
Ana regarda le pigeon s’envoler et retourna en direction de son groupe qui l’attendait pour repartir. Millau approchait.


Dernière édition par Anaïs_Ambroise le Mar 14 Avr - 17:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
L'inconnu de Murat




Messages : 1
Date d'inscription : 14/04/2009

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Lettre urgente à l'attention de Dame Nadège   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMar 14 Avr - 22:31

A Murat le 13

Le jeune homme rentrait chez lui après une dure journée de travail. Il était épuisé et n’aspirait qu’à se reposer. Il ouvrit avec difficulté la porte vermoulue de sa maison délabrée, posa son baluchon dans un coin et alla s’asseoir sur son lit. Puis il s’allongea, pensif. Il repensa aux derniers jours qui furent pour lui très durs. Il pensait à elle.
Il y a quelques semaines de cela, le jeune homme avait dans les rues de Murat aperçu une jeune femme. Elle n’était pas incroyablement belle, mais pas désagréable non plus. Il trouvait qu’elle avait un joli sourire. Il n’y avait pas tellement prêté attention, des jeunes femmes comme elle, le royaume en avait beaucoup. Puis il l’avait recroisée en taverne, et encore au marché, au lavoir…et ainsi de suite. Il commença à penser à elle bien qu’il ne savait même pas son nom. Souvent quand elle le croisait elle lui souriait, elle semblait seule dans la ville, mais toujours de bonne humeur. C’est ce qui lui plaisait aussi. Timide, il n’osait pas aller lui parler. Et puis une fois en taverne, très tard dans la nuit, l’alcool aidant un peu, il se décida à aller lui parler. De ce soir là il apprit que la jeune femme se nommait Yzeult. Un bien joli nom. Elle n’était pas du coin. Elle venait de Sémur en Bourgogne et voyageait depuis quelques semaines déjà. Il la trouvait drôle car parfois elle s’endormait tout d’un coup, n’importe où, n’importe quand. Une maladie selon elle. Très vite ils se lièrent d’amitié. Il ne lui parlait pas beaucoup, il préférait l’écouter, elle qui avait des choses à dire. Le jeune homme pensait qu’elle l’aimait bien. Elle lui confiait des secrets que personne n’avait eu le privilège de connaître avant lui. Yzeult lui avait dit qu’elle l’aimait bien car même s’il n’était pas très riche, il était noble de cœur et il lui paraissait être quelqu’un de loyal. C’était aussi une autre des qualités d’Yzeult, sa simplicité. Avec sa simplicité elle lui avait confié son histoire, qui était sa famille et pourquoi elle avait décidé de prendre les chemins. Oui il l’aimait bien. Malheureusement ces derniers temps il ne la voyait pas aussi souvent Même plus du tout. Rentrée auprès des bonnes sœurs de Murat a-t-on dit. Il n’en savait rien et n’avait pas de nouvelles. Il n’osait pas demander directement aux sœurs si Yzeult était avec elle. Il pensait à tort que cette question serait indécente à leurs yeux.
Le jeune homme se leva, et se mit à écrire. A la famille d’Yzeult. A la cousine qu’elle adorait tant et dont elle lui parlait si souvent. Les yeux embués, il cherchait ses mots.


Citation :
Dame Nadège,
Vous ne me connaissez pas, et je dois avouer que moi non plus. Je suis un habitant de Murat qui a rencontré votre cousine Yzeult. Cette chère petite Yzeult. Je ne sais comment vous l’annoncer. Mon cœur se serre même rien qu’en pensant à ce que je dois vous dire. Je n’ose pas y croire et pourtant. Yzeult est morte. Comment est-ce possible me demanderez-vous. Je vous avoue que je n’ai pas compris moi-même. Elle était si douce, si fraiche, si adorable. Et pourtant la maladie la prise. Quand je l’ai rencontrée elle avait l’air en pleine santé. Pendant quelques semaines je n’ai vu aucun changement chez elle. Puis un jour elle a disparu, comme ça. Après beaucoup de recherches j’ai appris qu’elle était rentrée en retraite chez les bonnes sœurs. Pour ne plus jamais en sortir. Quand je l’ai appris il y avait déjà plusieurs jours qu’elle était morte. On l’avait déjà enterrée. En tant qu’inconnue. Je leur ai demandé pourquoi il ne lui avait pas fait une tombe avec son nom inscrit dessus. On m’a répondu qu’elle était rentrée en perdant la tête ne se souvenant plus de son nom et qu’elle était devenue folle. Ses propos étaient incohérents et semblait selon les gens qui ont tenté de la soigner, elle semblait comme possédée. Son état s’est un temps amélioré. Puis un soir, elle a fait une rechute qui lui fut fatale. J’ai demandé où ils l’avaient enterrée. Sa tombe n’a pas de nom, mais elle n’est pas dans un lieu ingrat. Des fleurs bleutées poussent aux alentours de sa dernière demeure. J’ai tenté de construire de tailler une petite pierre avec son nom pour qu’elle ne reste pas une étrangère. Vous vous demandez peut être encore qui je suis pour que porte tant d’attention pour elle. J’étais devenu un ami. Du moins pour elle je ne devais être qu’un ami et bien qu’au fond cela me convenait, pour moi, elle était beaucoup plus. Je ne lui ai jamais dit. Je me retrouve maintenant à lui dire sur sa tombe. Je regrette tant de ne pas l’avoir fait avant. Mais son destin aurait probablement été le même. Mais au fond, je m’en voudrais toujours je pense. Pardonnez-moi pour l’expression de mes sentiments, je ne veux pas être indécent auprès de vous. Sachez juste que je partage la douleur qui est maintenant votre et que je ne manquerais pas de fleurir sa tombe.
Toutes mes condoléances, je suis avec vous dans ce dur moment.

Un ami fidèle d’Yzeult.

Des larmes avaient coulé sur la lettre. Il ne les essuya pas. Ce parchemin était si précieux à présent. Il siffla un de ses pigeons, attacha la lettre et ouvrit la fenêtre pour laisser partir l’oiseau. Puis le cœur lourd, il retourna s’allonger dans son lit et pleura doucement.
Revenir en haut Aller en bas
Nadkiroul
Admin & Son Altesse l'Alcoolique
Nadkiroul


Messages : 327
Date d'inscription : 22/08/2008
Age : 31
Localisation : Dans mes Pensées

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMer 15 Avr - 0:22

A Poitiers le 13

Alors qu'elle dormait d'un sommeil qu'on pouvait qualifier de paisible à l'extérieur, mais très agiter à l'intérieur. Nad eut la visite d'un premier pigeon qui vint, comme tous les autres, lui picorer dans le chignon.
Branle bas de combat ! Nadège tomba de sa chaise en prenant soin de renverser bien comme il faut son encrier sur ses parchemins vierges étalés sur la table.
Elle se releva difficilement, cette chute avait eu le don de lui faire un bon mal de dos. Déjà qu'il n'était plus dans un fort bon état... Elle pesta milles mots que j'éviterais de donner ici contre la sale bestiole à plumes qui venait d'envahir son espace vital.


*La prochaine fois que je m'assoupis. Je ferme la fenêtre* finit-elle par conclure en son fort intérieur.

Ce pigeon, malgré le peu de délicatesse dont il faisait preuve, semblait avoir un message d'accroché à la patte, et il semblait aussi plutôt fatigué. Il devait revenir de loin celui là... Pauvre bête. Presque soucieuse de l'état de santé de ce volatile débile, elle sorti de son sac une petite boite qui contenait quelques petites graines qui étaient bonnes pour les oiseaux d'après le vendeur. Vendeur qui semblait bien pauvre, Nad pouvait bien faire un geste pour lui. Hé puis de toute façon, un pigeon, ça mange de tout. C'est tellement bête !
Elle prit donc une petite poignée de ses graines qu'elle posa sur la table. La chose volante ne manqua pas de se précipiter dessus et Nad eut donc l'occasion de se saisir du parchemin qu'il portait.

Elle cligna des yeux afin de voir si elle y voyait quelque chose à ce fichu parchemin, puis abandonnant, elle s'empara de ses lunettes de fortune et se mit à lire.
Il s'agissait de sa petite blondinette de Millau qui lui racontait ses quelques aventures en Rouergue. Elle savait, étant diplomate bourguignonne pour le Rouergue, ce qu'il se passait là bas, mais de façon très succincte évidemment. Ce message ne lui en expliquait pas plus long à ce sujet, mais le fait d'avoir des nouvelles de sa fille, lui changeait un peu les idées quant à ce qu'il venait de se produire.
Son encrier presque vide.. Il fallait qu'elle en récupère un autre et en vitesse. Par chance, sa nourrice dans la chambre à côté avait quelques notions d'écritures et elle pourrait certainement lui prêter son encre pour aujourd'hui. Elle lui en rachèterait avant de repartir.

Avant de répondre, elle se dirigea donc dans la chambre de Jinette qui dormait toujours à points fermés. Elle sourit et ne voulant pas la déranger, alla sur la pointe des pieds chercher l'encrier sur la table de la rouquine. Elle venait d'écrire à son prince charmant, pour le de son retour imminent certainement. Nadège prit donc la lettre par la même occasion, elle enverrait tous les messages d'un coup.

Revenue dans sa chambre, elle s'assit et entama sa réponse pour sa petite Anaïs.


Lettre pour Anaïs a écrit:

Bonjour ma Puce,

Comme tu le dis, ça ne fait pas longtemps que nous sommes partis de Millau, mais déjà, certaines choses ont changé. Je te les expliquerais quand je serais plus capable de me comprendre moi même, car c'est un peu très dur à expliquer. Je suis par contre contente de recevoir de tes nouvelles, cela me change un peu mes idées. Je trouve aussi, que tu fais beaucoup d'efforts avec ton écriture, c'est bien, tu deviendras une grande Madame du Royaume, pas comme moi.

Ma Chérie... Je ne t'interdirais pas de faire parti de l'Ost de Rouergue, tu dois savoir ce que tu fais, et tu es grande maintenant, tu dois pouvoir prendre tes décisions toute seule. Même si Eliox te dit quelque chose, même s'il est galant etc., écoute ton coeur ma Chérie, c'est le seul être qui a raison dans cette Terre. Crois moi sur ce point par contre, c'est la seule chose que je te demanderais.

Trèves de blablas inutiles. Eliox t'a-t-il donné la robe que Mary a fait pour toi ? Je n'ai pas reçu de réponse de sa part à ce sujet, je suis assez déçue d'ailleurs. Je pensais qu'il m'aimait un peu plus que ça et qu'il m'aurait au moins écrit un petit quelque chose. Enfin bref.. Il est peut être aussi occupé que ton père l'est. Au quel cas... je te soutiens ma Puce.

Je n'ai pas très envie de parler de moi pour le moment. Comme je l'ai dit, je t'expliquerais tout plus tard, quand je saurais moi même de quoi il retourne. Par contr,e je peux te dire une chose, Astride se porte bien, même si elle est un peu fatiguée par le voyage. C'est assez usant de dormir sur les genoux de Jinette, tu comprends ? Pour ce qui est de Melly, je ne l'ai pas encore vue et je pense que je ne la verrais pas avant notre retour en Bourgogne à présent. Ca encore... je te l'expliquerais.

Tu m'as surprise dans mon sommeil bougresse !
Allez, je te laisse, passe de belles journées avec ton amant ma Chérie. Tant qu'il te rend heureuse, je suis heureuse pour toi aussi.
Je t'aime fort ma Puce,
Maman.

Le pigeon avait l'air requinqué. Tant mieux pardi ! Il allait pouvoir retourner d'où il était venu. Elle lui accrocha le message à la patte et lui maronna de retourner voir celle qui lui avait donner le premier message. Cette bête à plumes ignare avait l'air d'avoir compris et d'un battement d'aile s'en alla en direction de Millau afin de remettre un nouveau message à la fille de Nad.

Elle retournait pour s'endormir assise à son bureau quand dans un sursaut elle se rappela le message de Jinette pour son beau fils de poissonnier. Elle frappa deux coups secs dans ses mains et le hibou de sa nourrice arriva en trombe dans la pièce et se scratcha contre la porte.
Nad commençait à désespérer de le voir atterrir en douceur un jour. Bref, elle lui attacha le message à la patte et lui intima de se rendre vite fait sans encombres à Sémur. Et hop une autre missive d'envoyée. Quelle journée épistolaire sacré non de bleu !
En voilà une autre ! A peine rassise, elle se prenait une autre bestiole emplumée dans la figure.


-Je crois que je vais demander le génocide de cette race ! Qu'est-ce que ça peut être bête un pigeon non d'une pipe ! C'est pas vrai ça !

C'est en rogne qu'elle déroula le parchemin en manquant de peu de le déchirer par la moitié. Elle se calma dés qu'elle commença sa lecture.

Un inconnu....

Plus elle déchiffrait les mots, plus elle avait mal au coeur et plus elle avait de mal à les lire, à les comprendre, à vouloir continuer. Pourquoi ? Pourquoi apprenait-elle aujourd'hui que sa cousine Yzeult avait été enterrée déjà depuis longtemps maintenant ? Comme une inconnue... Une folle..
Elle savait qu'elle était malade, qu'elle s'endormait on ne sait pourquoi, on ne sait où, on ne sait quand. Elle le savait bien, puisqu'elle avait vu sa cousine à Sémur, dans les couloirs à la mairie quand celle ci était maire, ou même, quand Nad elle même était maire et que sa cousine était devenue la tribun. Elle la voyait dans les tavernes aussi.
Nad la revoyait encore.... Entrain de se chicaner avec Kiss à propos de son pain soit disant mauvais, alors qu'elle en mangeait pratiquement tous les jours, et elle le savait, mais elle en mangeait tout de même, faire croire qu'elle se forçait était quelque chose qu'elle aimait bien faire. A propos des cochons ils se battaient aussi souvent. Comme quoi Kiss avait une relation bizarre avec l'une de ses truies. Ils s'amusaient beaucoup tous les deux, ils s'entendaient bien même s'ils donnaient l'impression d'être comme chien et chat.
La preuve que les relations impeccables ne sont pas toujours faites pour durer... Celle entre elle et Shaka allait certainement être terminée. Elle attendait une missive, d'un côté impatiemment et de l'autre elle n'avait pas envie d'en recevoir pour ne pas lire la réponse. Son esprit venait encore d'être torturé, Shaka, Yzeult, Joey, Mellyssa, Anaïs, Astride...

Sans comprendre, elle laissa échapper un énorme....


-Pourquoi !

Elle croisa ses bras sur la table toute souillée d'encre noire et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle ne savait plus si elle pleurait pour la perte de sa cousine, pour cette déchirure avec son coéquipier, pour ces soit disant retrouvailles avec son mari, pour ne pas avoir la force de voir sa brunette, pour cacher toute cette histoire à sa blondinette, pour Astride... qui n'aura pas la chance de connaître son jumeau......
Et le Pigeon porteur de mauvaises nouvelles, qui était là, à la regarder... sa caboche vide de côté, sans rien comprendre, il était bien d'trop bête pour ça le pauvre animal..


Dernière édition par Nadkiroul le Sam 18 Avr - 18:31, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bellesemur.forumactif.org
Eric Honfroi

Eric Honfroi


Messages : 3
Date d'inscription : 13/04/2009
Age : 31

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMer 15 Avr - 4:56

A Poitiers le 13 et le 14

Eric s'était confortablement installé en attendant sa chope et restant dans l'ombre, il observait discrètement les clients de l'auberge, pas très nombreux à cette heure de fin d'après-midi. L'ambiance serait sûrement un peu plus emportée dans la soirée, lorsque les gens auront finis de travailler et viendront se saouler conscensiement la gueule entre amis avant de rentrer se faire tuer par leurs femmes. Mais l'heure, rare était les glandeur à venir se bourrer la gueule alors que dehors le soleil restait bien haut. Deux types dépités parlaient d'un air morne à une table proche, Eric crut comprendre que les deux compères venaient d'échouer à monter une compagnie de garde du corp. Un peu plus loin, un joueur de dé paraissait s'emmerder royalement, et faisait rouler tristement son dé pipé qui bien sûr retombait à chaque fois sur un six. La dernière personne présente dans la pièce, hormis l'aubergiste, était une femme qui justement marchait au moment même en direction du jeune homme. La femme était de petite taille et de petit corpulence, mais elle avait un air déterminé qui se reflétait dans ses yeux verts, que faisait ressortir ses longs cheveux blanc. Ces yeux qui, actuellement, était fixé sur Eric. *Que me veut-elle ?* Se demanda-t-il.
Alors qu'elle arrivait à la table, elle interpella l'aubergiste et lui indiqua qu'elle payait la tournée d'Eric. *Hum... Celle là elle a quelque chose à me demander pour être aussi gentille* Ce qui fut bientôt confirmer par les dires de la femme, alors qu'elle posa deux lettres sur la table. *Une mission importante ? Houla, je m'engage pas dans n'importe quoi moi !* Il n'eut cependant pas le temps de protester que déjà Nadège -puisque c'est sous ce nom qu'elle s'était présentée- lui expliquait en quoi tenait la mission, s'égarant au passage sur les raisons pour lesquelles elle n'employait pas un volatile. *Eh oh ma belle, tes histoires d'oiseaux, je ne m'en fous ! Ca ne m'a pas l'air très compliqué comme mission, alors je vais accepter sans poser de questions* S'exclama-t-il en pensée. Il garda cependant toujours la bouche bel et bien fermé, en fixant d'un air neutre la femme au cheveux blancs. Il se doutait bien qu'elle n'avait pas finit sa tirade.
L'aubergiste revint à ce moment avec sa chope, et Nadège en commanda une seconde d'un signe de tête, sans pour autant s'arrêter de parler. Elle lui décrit les personnes à qui il devait remettre les lettres. *Okay, ça m'a pas l'air trop compliqué, mais qu'est-ce que j'y gagne ?* Comme pour répondre à sa question intérieur, elle s'enquit auprès de l'aubergiste du pris d'un bon morceau de viande, et en commanda un à Eric. *Bon, un repas tout payé, ça n'est pas si mal, j'avais justement un petit creux après mon voyage.*
La jeune femme se retira juste après, non sans avoir lâché un "merci" à l'attention du porteur de lettre, qui n'avait pas encore dit un mot depuis le début de la conversation. Il répondit par un léger hochement de tête, et regarda la jeune femme retourné à sa table, s'emparer d'un joli bambin qui y était posé dessus et remonté à l'étage, sûrement dans sa chambre. *Eh bien, on peut dire que t'es bavarde toi ma belle, mais bon tu n'as pas l'air méchante et puis ce repas a l'air bon alors j'vais me chargé de ta mission*

En attendant que la viande ne lui soit servi, il loua une chambre pour la nuit. Alors qu'il payait la somme due à l'aubergiste, il vit Nadège redescendre prestament, s'emparer de ses parchemins et son encrier qu'elle avait oublier, et remonter tout aussi prestament. Eric la suivit, montant ses affaires dans sa chambre. Ironie du sort, il la vit entrer dans la chambre contigüe à la sienne. Il entra en souriant dans sa chambre, posa ses maigres affaires et redescendit manger copieusement, profitant de la récompence de la mission qu'il accomplirait après.
Le morceau de viande était bien gros, et Eric se remplit le ventre comme il ne l'avait pas fait depuis fort longtemps. Une fois rassassié, il remercia l'aubergiste, et partit dans les rues de Poitiers, à la recherche des personnes dont il gardait les lettres dans sa sacoche.

Quelques heures plus tard, alors que le jour avait laissé place à la clarté lunaire de la nuit, Eric tentait de s'endormir dans son lit, il entendit un bruit de chute, vite suivie par de nombreux jurons. Tout ce boucan provenait de la chambre d'à coté, celle de Nadège donc. *Eh bien ma belle, tu n'as pas ta langue dans ta poche* Se dit Eric, amusé. Il l'entendit ensuite remuer un peu, puis un long silence suivit, bien qu'il eut cru percevoir quelques bruissement d'ailes sûrement en provenance de quelques oiseaux porteurs de lettres. Le jeun homme tendait toujours l'oreille, se demandant si la femme s'était maintenant rendormie, quand soudain il entendit un cri, suivit de sanglots. Nadège pleurait dans sa chambre. Eric se demanda quelles mauvaises nouvelles venaient d'arriver à la jeune femme, et écouta avec un air grave les pleurs de la femme, jusqu'à qu'ils se calment et s'étaignent replongeant Eric dans le silence nocturne. Il se perdit dans ses pensées sur Nadège, son programme des jours prochains et ses espoirs d'une vie nouvelle, et finir par trouver le sommeil jusqu'au petit matin.

Le lendemain matin, après s'être levé de bonne heure, il avait attendu devant l'auberge que Nadège pointe le bout de son nez. Il avait bien réfléchi durant la nuit et s'était décidé à aller parler à la jeune femme. Il ne s'était même pas présenté la dernière fois, et puis c'était quand même la première personne qui lui adressait la parole depuis qu'il avait quitté son village natal pour se mettre en route pour le Poitou. Il était curieux de connaitre un peu plus la femme au long cheveux blanc, il devait bien l'avouer. Dès qu'il l'a vit sortir, il l'aborda avec un grand sourire.

-Bonjour Nadège ! Je ne me suis même pas présenté hier, je m'appelle Eric. A propos, mission réussi !

Il avait en effet remis les lettres à leurs destinataires la veille. Il reprit la parole.

-Dites-moi, vous connaissez un peu la région ?
Revenir en haut Aller en bas
Nadkiroul
Admin & Son Altesse l'Alcoolique
Nadkiroul


Messages : 327
Date d'inscription : 22/08/2008
Age : 31
Localisation : Dans mes Pensées

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyJeu 16 Avr - 19:56

A Poitiers le 14

Notre petite vieille avait pleurer une bonne partie de la nuit. Autant dire, qu'elle n'avait encore une fois que peu dormi, entre Astride qui pleurait parce qu'elle avait faim, les souvenirs douloureux qui lui revenaient mystérieusement en tête ce soir, ses sentiments qu'elle n'arrivaient pas à réellement discerner.

Après quelques sanglots, elle se demandait si elle n'avait pas fait une erreur quand elle repensait à certains moments qu'elle avait passé, sans que Joey ne soit là, alors qu'il aurait dû. Son accouchement par exemple, il ne s'était même pas donné la peine de venir, de prendre des nouvelles, il était trop intéresse par la Ruse, par Pignon, par ses intérêts tout compte fait. Il devait bien trouver un intérêt à s'être marier avec Nad. La planification, il connaissait ça, mônsieur le chef des groupes tactiques de la Ruse.
Pourquoi cette histoire ne lui revenait que maintenant ? Comment n'y avait-elle pas songé plus tôt ? Avant d'écrire les atrocités qu'elle avait pu écrire à Joey, à Shaka...

Avant quelques pensées volantes vers tel ou tel problème qu'elle avait encore à résoudre, elle devait donner le sein à sa petite Astride, mais même dans ses moments là, elle trouvait un moyen de penser à autre chose qu'à la petite puce qu'elle avait dans les bras. Elle ne disait rien d'un côté, elle mangeait sans rien dire et se rendormait presque aussitôt. Elle était belle, mais elle n'allait pas être bien grande elle non plus. La couleur de ses cheveux.. était encore difficile à cernée, et elle n'avait toujours pas de petite dent de poussée. C'était assez amusant de la voir sourire d'ailleurs. Juste deux petites gencives toutes roses.

Pendait qu'elle pensait, elle repensait à sa cousine, à Mage, à Saul, à Seisan, à Erico, à Dami, à Dark, à Maco, à son Angelot, à un tas de gens qu'elle avait perdu, si vite, alors qu'elle n'avait rien demandé. Comme si...
Comme si Aristote la punissait par avance de l'énorme bêtise qu'elle venait de commettre aujourd'hui même, avec ces différentes lettres qu'elle avait envoyées.

Il y avait eu des pas dans l'escalier à un moment, elle ne s'était même pas donné la peine de regarder de qui il s'agissait par le trou de la serrure ou tout simplement en entre-ouvrant la porte. Si c'était quelque chose pour elle, ils n'avaient qu'à rentré et voir l'étendue des dégâts dans la chambre de la vieille roturière. Il faudrait qu'elle nettoie tout ça avant de partir demain matin... Autant s'y mettre dés le début de la nuit d'ailleurs.
Alors entre un sanglot, une pensée et une "cantine", Nad passait le chiffon sur la table, rangeait ses parchemins imbibés d'encre noire, tentait de passer un coup d'eau sur sa robe d'origine verte, et maintenant un peu plus noire.. sans grand succès..

Le lendemain matin elle n'avait même pas touché à son lit, mais sa chambre était propre comme quand elle était arrivée. On ne sait trop par quel miracle, elle avait réussit à enlever les tâches d'encre sur la table.
C'est Jinette qui venait toquer à la porte, affolée, car elle ne retrouvait pas sa lettre.


-Madame ! Madame ! Je ne puis partir d'ici sans avoir retrouvé ma lettre ! J'ai cru comprendre que nous ne nous arrêterions plus avant Sémur dorénavant. Quand trouverais-je le temps de lui réécrire pour le prévenir de mon retour ? Oh s'il vous plaît Madame Nadège aidez-moi.

Nad, les yeux encore rouges et fatigués, lui répondit d'une voix douce et claire, avec un petit sourire en coin.

-Ne t'en fait pas pour ta lettre. Elle a déjà dû trouver son destinataire. C'est moi qui te l'ai prise hier quand je suis venue t'emprunter ton encrier, parce que j'ai renversé le mien.

-Oh ! Je puis aller vous acheter de nouvelles encres Madame, au marché de Poitiers si vous m'en donnez l'autorisation.


La femme aux cheveux blancs, toujours aussi peu coiffés, sorti de sa bourse quelques écus et demanda à Jinette de rester prudente. Il ne fallait pas qu'elle soit vue dans les rues par Shaka ou Mellyssa s'ils étaient encore en ville. Sinon son "amant" saurait qu'elle se trouve encore ici et il viendrait certainement lui demander des explications, qu'elle serait incapable de donner vu l'état dans lequel elle se trouvait ce matin.
Elle devait être de retour dans une heure, pour le départ vers La Trémouille. En rebroussant chemin, elle n'avait aucune chance de croiser certaines personnes qu'elle ne voulait pas forcément rencontrer pour le moment.
Nadège prit donc Astride dans ses bras, elle dormait encore et toujours.. Puis elle entama une descente des marches, lente, très lente. De un parce qu'elle était d'une fatigue extrême, et de deux, parce qu'elle avait toujours autant peur des escaliers. Fichues marches qui l'avaient tournée au ridicule lors de la vente aux enchères des conseillers ducaux. Enchères jamais terminées d'ailleurs....

Rendue en bas, elle se demandait si l'homme qu'elle avait vu hier avait réellement fait ce qu'elle avait demandé. Elle ne connaissait même pas son nom, il ne savait pas qui elle était mise à part Nadège Ambroise. Ce pauvre homme n'avait même pas pu en placer une. Elle commençait à le regretter cela aussi. S'il avait pu parler, s'il en avait eu le temps, peut être que Nad aurait compris cette peut être erreur et aurait annuler sa demande au Messire.
Elle commanda une dernière chope de bière au tavernier avant de le remercier de les avoir hébergées elle et Jinette, puis elle s'approcha de la porte. La mine presque livide, les yeux rouges, ses cheveux en accord parfait avec sa peau ou presque.


-Bonne journée à vous Madame ! fit le tavernier assez content de lui.

-Oui... Oui c'est ça... bonne journée.... marmonna-t-elle avant de sortir véritablement de la bâtisse.

Elle eut pratiquement l'impression de se faire agressée une fois sortie de la taverne, par le Messire d'hier soir qui venait lui dire, le sourire aux lèvres qu'il avait réussit sa mission. Cette impression s'accompagna d'un grand bond en arrière qui se termina les fesses par terre. Elle n'eut même pas la force de faire sortir de sa bouche un juron et elle se releva l'air de rien, sans prendre la peine de secouer un peu sa robe maintenant tâchée d'encre, de poussière et de boue.
Nadège lui répondit tout de même, il fallait bien faire preuve de politesse malgré ses idées un peu noiraudes.


-Enchantée Messire Eric. Ravie d'apprendre que vous avez réussit votre mission.

Nad s'apprêtait à partir en direction de l'étable de l'auberge où elle avait cacher son cheval, mais l'homme sur lequel elle pouvait maintenant mettre un nom, l'interrompit dans son élan avant même qu'elle n'aie eu le temps de faire un pas. Elle le regarda, un sourcil levé et lui répondit d'une voix assez rauque.


-Non. Je ne connais pas la Région.

Elle se dit, qu'elle n'allait peut être pas en terminé là. Après tout ce qu'elle avait baragouiner hier, paraître si peu loquasse aujourd'hui n'allait pas être de première politesse. Donc, elle se racla un peu la gorge avant de poursuivre sur un petit discours sans queue ni tête.

-Je m'en vais vers La Trémouille dans une heure environ. Dés que ma nourrice sera revenue avec de l'encre disons. La Trémouille est aussi un village de ce Comté du Poitou Messire. Si vous n'êtes pas pressé, vous pouvez peut être nous accompagner là bas afin de voir une autre facette du Poitou que sa capitale, car comme toutes les capitales, ce n'est pas vraiment fort actif.


Dernière édition par Nadkiroul le Sam 18 Avr - 18:32, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://bellesemur.forumactif.org
Joey

Joey


Messages : 5
Date d'inscription : 25/08/2008

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyVen 17 Avr - 17:27

A Mâcon en Bourgogne, dans l'après midi du 17

Voila bientôt un mois que Joey été stationné a Mâcon ... Un mois qu'il n'avait pas vu sa femme, et que malgré son manque de temps pour lui même , il pensait chaque jour a elle et a ses filles ! Il sait bien qu'il n'etait pas asser demonstratif de l'amour qu'il portait a Nad. C'est d'ailleur la principal raison qui avait poussé la jeune Bourgogne a tomber dans les bras de ce "Bati" .. et de prendre la route en compagnie de Shaka. C'est deux hommes avaient reussi en quelques jours plus de chose que Joey en un ans avec Nad ... Tout simplement la rendre heureuse.

Dans quelques jours Joey allé prendre la route pour l'Espagne. Les préparatifs du voyage occupé en grande partie les journées de Joey , ainsi qu'un autre travail pour la Bourgogne cette fois. Mais le "Colonel" prit un moment pour aller se promener au bord de la saône. Il sortit de son mantel une lettre de Nad ecrite quelques jours plus tôt. L'homme n'avait pas encore prit le temps de lui répondre (bien qu'il la relisait plusieurs fois dans le jours). Il profita justement de ce moment de calme pour s'y mettre ...


Citation :
Nad , Ma femme ,

J'ai bien reçu ton courrier et j'espere que ton voyage se passe sans encombre. Je prie Aristote chaque jour pour qu'il t'accorde sa protection a toi et a nos filles.
Ton courrier ma touché et ma fait mal au fond. Oui moi Joey je l'avou , j'ai eu mal en lisant ce courrier. Pourquoi ? Surement parce que je me suis rendu compte que j'étais un mauvais mari, que je ne savais pas te montrer mon amour pour toi. Que je suis toujours absent et que j'ose te laisser seul. Je ne peus alors m'en prendre qu'a moi même si tu vois des hommes comme Bati ou Shaka. Surement que eux savent t'apporter ce que moi je ne sais pas.
Mais ne doute pas de mon amour et de ma fidélité pour toi. C'est deux choses sont toujours intacte dans mon coeur et mon âme. Je ne t'en voudrais jamais si tu choisis de rester avec Shaka , car lui surement et la pour toi.

Nad je m'en vais pour un mois et demi environs. Je me suis engagé et j'irais alors jusqu'en Espagne. Mais je reviendrais au plus vite en Bourgogne. Une fois revenu d'Aragon je reviendrais sur notre terre et n'irais pas en Guyenne ou autre avec Montmayeur et les autres.
Il me tarde de te revoir. Ce voyage sera surement le dernier sans toi. Pourquoi je dis tout ça... simplement parce que j'ai parlé avec Hortense une amie et femme de Green warrior mon vieux compagnon de FC. Et cette grande dame ma fait reflechir sur nous.

A mon retour je vais me reinvestire pour la Bourgogne mais de façon stable et de tel sorte que je ne serais pas obligé de voyager. J'espere aussi acquerir quelques terres afin de pouvoir acceuillir toute notre famille.
Oui Nad j'ai envie de vivre avec toi. Mais si tu en décides autrement je m'y plierais.

Voila ... embrasse nos filles pour moi ! Parle de son père a Astride. Je t'enverais de mes nouvelles.

Ton mari qui t'aime !

Une fois la lettre redigé Joey se pressa de l'envoyer. Cette fois il se tiendrais a ses paroles !


[HRP : Dsl surement pour une quantité astronomique de fautes mais la pas trop le temps de le faire sous Word]
Revenir en haut Aller en bas
Natilouna

Natilouna


Messages : 3
Date d'inscription : 17/04/2009

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptySam 18 Avr - 17:47

A Sémur le 17

Natilouna était déjà revenue à Sémur depuis quelque jours déjà. Elle avait d'ailleurs été chargée par sa cousine de comptabiliser les points de l'équipe de tir à la corde de Sémur. Aristote devait remercier ces quelques mois passés au couvent avec une bonne nouvelle, un peu d'occupation et d'animation autre que de couper trois ou quatre pousses de blé dans les champs du couvent de Nevers, puis Cosne.
Pourquoi ces deux villages là ? Parce qu'il y avait cette odeur de poisson qui stagnait dans les airs, et ayant vécu assez longtemps à Calais, au plus près de la Mer de la Manche, elle avait gagné cette habitude là, d'avoir les poumons remplis de cette odeur de poisson entre le pas frais et le comestible.

D'ailleurs à Sémur, elle ne se sentait pas vraiment chez elle. Les gens étaient gentils soit, mais c'était une odeur de sève d'arbre, de feuilles, qui régnait. ce n'était pas déplaisant, mais ce n'était pas pareil, c'était différent..

Un soir, alors qu'elle était assise à la table d'une chambre qu'elle avait louer dans l'Auberge de Dame Tornade, occupée à recompter encore une fois les points de ce village forestier, pour être sure de ne pas s'être trompée en donnant les chiffres à Ange. Elle reçut la visite d'un pigeon messager. Nati se demandait bien qui pouvait lui écrire quelque chose à une telle heure.
Elle lâcha son parchemin de calculs fastidieux (2 + 5 est très compliqué pour une fille de cette famille vous l'aurez compris..) et prit possession du parchemin attaché à la patte du volatile et le déroula en commença sa lecture par la fin pour trouver une signature et mettre un visage sur la lettre avant de commencer à lire le début.

C'était signé "Ennyssa", c'était donc sa cousine Artésienne qui lui écrivait. Bonne nouvelle, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas reçu de missives de la part de la soeur de Nadège. La seule chose étrange qu'elle trouvait à cette lettre, c'est qu'il y avait une tâche rouge... Certainement de l'encre de cette couleur qui avait couler sur le parchemin par inadvertance, rien de bien grave en l'occurrence. C'est donc avec un sourire amusé et content qu'elle reprit donc la lettre depuis le début.


Citation :
Chère Natilouna,

Cette lettre sera la dernière que tu recevras de ma part. J'ai voulu, te venger en tuant Bry, cet ignoble personnage que je hais sans l'avoir jamais vu, mais je n'ai pas pu. Les défenseurs de Calais m'ont eu avant que je ne puisse rentrer dans la ville, épée en main.
Je suis devant les portes de ce village à t'écrire. Je me vide de mon sang par l'estomac. Si tu voyais le trou qu'ils m'ont fait... Ils ne m'ont pas loupé ces saligots là !
Heureusement que tu n'es pas en face de moi là, je ne pourrais pas te décocher un mot, ma bouche est pleine de sang, mes dents sont rouges, on ne voit même plus ma langue.

Adieu Nati, nous ne nous reverrons certainement jamais, à moins que tu ne décides.... d'aller en enfer. Bonjour à toi Satan ! Me voilà qui arrive te prêter main forte !

Ennyssa.

Son sourire avait disparu. Cette pensée qu'Aristote lui apportait de bonnes nouvelles l'avait quittée. Elle ne pleurait pas, elle avait la rage, la rage au ventre que sa cousine soit morte à cause de cet odieux personnage. Il en aura fait des dégâts dans sa famille ! Il en aura décimer des gens ce soit disant défenseur de la justice de Calais, ce Cadet, puisqu'il faut les appeler par leur nom les osteux de la ville franche d'Artois.

Ses yeux aussi devinrent rouges de haine. Elle chiffonna le message de sa cousine et s'empara de sa plume de la main gauche, soit disant main du diable et écrivit à Nad pour lui annoncer la nouvelle. Ce ne serait pas un large étalement de sentiments, loin de là, ce serait un simple message "télégraphié".
Elle plongea sa plume dans l'encrier et commença.


Citation :
Bonsoir Nad,

Je t'annonce que ta soeur Ennyssa vient de rejoindre les enfers pour avoir voulu faire justice elle même.

Bien à toi,
Ta Cousine Nati.

Cette réponse faite et rapidement faite d'ailleurs, elle regarda par la fenêtre et souffla.

-Je te hais... Au nom d'Aristote je me vengerais de ce que tu fais subir à ma famille !
Revenir en haut Aller en bas
Ilysse

Ilysse


Messages : 1
Date d'inscription : 18/04/2009

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptySam 18 Avr - 18:25

A Calais entre le 16 et le 17

Ilysse suivait sa cousine Enny, comme depuis qu'il était né d'ailleurs. Il n'avait jamais eu d'yeux que pour elle. Les autres femmes ne l'intéressaient nullement. Elle était tout pour lui, son cerveau, son coeur, son âme. Autant dire que sans elle il n'était rien. C'était la seule femme qui réussissait à le faire sortir de son mutisme profond.
Il détestait sa cousine Nad, tout simplement parce qu'Ennyssa ne l'aimait pas, il n'avait pas cherché à comprendre pourquoi il la détestait, c'était comme ça, un point c'est tout.

Un soir, la plus belle femme du monde lui avait dit.


-Ilysse... C'est l'heure pour nous d'affronter ce que nous sommes venus faire ici. Prends tes armes, nous partons pour Calais.

Le message était très clair. Pendant deux jours ils ont marché sans arrêter vers Calais. Ils sont arrivé dans la nuit entre le jeudi 16 et le vendredi 17 aux portes de la ville franche d'Artois. Le village où logeait cet énergumène dont ils voulaient la peau pour s'en faire des chausses capables de tenir l'hiver. Les hommes ont le cuir dur il paraît, donc la meilleure chose pour en faire des chausses qui frappent le sol au moins un million de fois dans une journée moyennement agitée.

Il y avait une petite colline, puis les portes avec des défenseurs. Quatre au total. Ce ne serait pas une véritable partie de plaisir que de les passer une arme dans la main, même une arme au fourreau leur serait certainement retirée. Il n'y avait que deux alternatives possibles. Le passage en douceur, et le passage en force.
Sa cousine opta pour une entrée en douceur puis d'une fin en force. Sans crier garde elle dévala la colline chemisier ouvert et se pointa devant les gardes en disant.


-Hé Salut les gars... Alors, une belle Femme blonde d'origine Russe ça vous tente pas mes minets ?

La suite du plan devait être la suivante :
Pendant qu'Ennyssa s'occupait des gardes, Ilysse devait entrer en ville pour tuer Bry alors qu'elle se chargerait de terminer les quatre hommes.
Malheureusement, la blonde s'était surestimée, une fois Ilysse passé, elle sorti son épée de son fourreau et ne fit qu'une entaille au bras d'un premier garde et une petite égratignure à la cuisse d'un autre.
En quelques secondes, Enny se retrouvait avec quatre épée de plantée au niveau du ventre, une dans le dos, les trois autres autour de son nombril. Elles n'avaient pas fait long feux. les armes étaient vite ressorties du corps de la cousine d'Ilysse qui s'en allait déjà, suivie de près par son sang qui coulait abondamment, contre le mur d'enceinte un peu plus loin afin d'écrire sa lettre d'adieu à sa cousine Nati.

Ilysse avait assisté à la scène depuis le haut du mur d'enceinte, qu'il avait escalader à grande vitesse. Il était juste au dessus de sa cousine qui écrivait presque de manière paisible. Il lui hurlait.


-Enny ! Enny ! Enny regarde moi ! Enny !!

Elle ne fit attention à lui qu'une fois le pigeon lâché. Elle releva doucement la tête vers lui et le regarda une dernière fois avec un sourire en coin sur le visage. Ce levé de tête venait de couper le dernier fil de vie qui restait en elle, et le sang coulait doucement sur le coin de sa bouche, le long de son cou..

Ilysse tomba à la renverse, il pleurait toute les larmes de son corps. Sa cousine qu'il aimait au désespoir morte, il n'avait plus rien à faire dans son monde.
De son sac il sorti une corde qu'il noua bien à un arbre qui traînait non loin de là. Il accrocha l'autre bout autour de son cou..


-Je t'aime Enny. Pardonne moi Nati.

Puis il sauta de ce mur d'enceinte, la corde faillit lui arracher la tête tellement il sauta violemment. Son corps se vida doucement de sa vie, une lente agonie l'attendait maintenant. La corde se serait encore un peu autour de son cou, l'empêchant de respirer correctement, son visage devenait rouge, bleu, violet, pour s'achever sur du blanc presque parfait.
Il était mort, pendu, au dessus du corps vide de sang de sa cousine....
Revenir en haut Aller en bas
Eric Honfroi

Eric Honfroi


Messages : 3
Date d'inscription : 13/04/2009
Age : 31

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyMar 21 Avr - 0:44

A Poitiers le 14

Lorsque la femme de la veille était sortit de la taverne, elle paraissait ruminer quelques noires idées. Pas étonnant après tout, Eric l'avait bien entendu pleurer la nuit précédente. Enfin il était trop tard pour reculer, à peine lui venait-il à l'esprit que ça n'était peut-être pas le meilleur moment pour s'immicier dans la vie de Nadège qu'il était déjà en train de s'approcher d'elle et de lui adresser la parole. Et puis après tout, il avait décider de lui parler, et s'il attendait plus longtemps, il risquait de ne plus jamais la revoir -c'était même presque une certitude-.
Quoi qu'il en soit, il dut s'annoncer un peu trop brusquement dans son exitation, car la femme fit un bond en arrière et tomba par terre de surprise. Aussitôt Eric se précipita vers elle et lui tendit la main, bafouillant quelques excuses.


-Désolé, je ne voulais pas vous faire peur !

Elle se releva pourtant sans même faire attention à sa main tendue pour l'aider, si bien qu'Eric, se sentant un peu ridicule, finit par baisser la main sans qu'elle ne se fut aperçue de rien. Elle lui répondit cependant, se disant enchantée et ravie qu'il ait mener à bien sa mission.
Concernant sa question suivante, elle paraissait vouloir s'en aller en direction de l'étable lorsqu'il la posa. Il se maudit aussitôt d'importuner autant une femme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Elle lui répondit tout d'abord d'une voix rauque, avec le sourcil levé, mais reprit vite la parole après s'être racler la gorge.
Elle lui proposait de se rendre avec elle dans un autre village du Poitou, moins imposante que la capitale. Elle lui apprit aussi qu'elle comptait partir d'ici environ une heure.


-Eh bien, si vous voulez sérieusement de ma compagnie, j'avoue que ça n'est pas de refus. Je suis un peu perdu depuis mon arrivée à Poitiers, il est temps de changer d'air je pense.

Bon, il semblerait que finalement ses quelques jours de repos partent en fumée, mais il tenait là l'occasion de repartir à l'aventure, et accompagné qui plus est. Bien sûr, Eric n'avait jamais vraiment cherché la compagnie des gens, car il se méfiait des mauvaises rencontres. Mais là, c'était Nadège qui l'avait aborder, et elle lui paraissait sympathique. Pour le moment il ne voyait aucune raison de se défier d'elle, et il s'accomodait même parfaitement bien de sa compagnie. Il reprit la parole

-Eh bien, je suppose qu'en attendant le retour de votre nourrice, nous avons une heure pour faire un peu connaissance, qu'en dites-vous ?

Il lui indiqua l'étable d'un mouvement de la tête.

-Vous vous y rendiez ? Auriez-vous besoin d'aide ?

Eh oui, Eric savait se montrer généreux quand il le fallait. Et puis, il avait envie de faire plaisir à Nadège, il n'en revenait encore pas qu'elle lui ait proposé de faire la route avec elle aussi spontanément.
Revenir en haut Aller en bas
Nadkiroul
Admin & Son Altesse l'Alcoolique
Nadkiroul


Messages : 327
Date d'inscription : 22/08/2008
Age : 31
Localisation : Dans mes Pensées

[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant EmptyDim 17 Mai - 1:03

A Poitiers, le 14

L'homme avait l'air bizarre tout d'un coup. Comme si elle avait fait quelque chose de travers qui l'avait quelque peu contrarié. Enfin.. Ce n'était pas vraiment son soucis premier que cet homme se sente à l'aise ou non. Elle pensait plutôt à elle et ses problèmes plutôt qu'à ce presque inconnu qui venait la saluer gentiment alors qu'ils ne se connaissaient que de la veille. C'était une preuve de politesse en effet, mais elle n'avait pas vraiment besoin de cela en ce moment, surtout après la nuit qu'elle venait de passer.
Nad n'osait même pas imaginer la tête qu'elle avait et l'allure qu'elle montrait à cet homme là. Enfin tant pis, elle n'avait de toute façon pas à lui plaire, ce n'était encore une fois pas le moment.

Elle afficha un petit sourire d'apparat et lui répondit avec peu d'émotion car elle n'en avait de toute façon plus beaucoup pour autre chose que son propre cas.


-Ce n'est pas que je veuille sérieusement de votre compagnie. C'est que je n'aimerais pas que vous me preniez pour une rustre de part tous mes comportements que j'ai pu avoir à votre égard.

Et cette manie de parler correctement à cette personne, tout juste parce qu'elle ne la connaissait pas, commençait à fortement l'exaspérer. En plus, elle devait se torturer le cerveau pour trouver une belle formulation et des termes assez beaux. Elle secoua la tête et décréta que dorénavant, elle userait des termes simples qu'elle employait avec tout le monde qu'elle connaissait bien. S'il ne comprenait pas... tant pis pour lui, il n'était certainement pas assez paysan pour elle, et elle les nobles, elle ne les supportait pas vraiment. Ceux qui se croyaient forts, puissants etc. Elle ne les supportait pas non plus. Et pourtant...... Son mari était l'un d'eux, une personne qui se croyait puissante et forte. Peut être qu'il l'était d'ailleurs, certainement qu'il l'était d'ailleurs, par rapport à cette pauvre vieille russe qui n'avait rien à faire là en France.
Maintenant, elle se demandait pourquoi elle n'avait pas été tuée elle aussi comme ses parents, par ces fichus brigands.
Elle secoua encore une fois vigoureusement la tête et regarda l'homme qui continuait de parler. Autant dire qu'il parlait un peu dans le vide avec tout ce qui lui traversait l'esprit.
Pourtant, il fallait qu'elle s'intéresse un peu à cet homme là, cela les lui changeraient.. ses idées..


-Oui c'est ça. Faire connaissance. Si ça vous fait plaisir Messire Eric. Je vous laisse commencer... Avec un peu de chance, Jinette r'viendra avant d'avoir à subir d'entendre ma vie. C'pas franchement la joie et c'pas toujours bien simple. Même moi j'm'en souviens pas toujours tellement c'est compliqué de suivre.... Wouah..... J'vous raconte pas nan..

On se sent déjà bien mieux quand on parle comme on parle d'habitude. Elle començerait même à se sentir un peu mieux avec toute cette honteuse situation. Elle allait peut être même l'oublier pendant quelques secondes alors que ce Messire allait lui raconter deux ou trois petites choses. Elle était même entrain de s'intéresser totalement à cet homme afin de se changer les idées totalement pendant quelques minutes.
Mais.... Avant même qu'il se mette à parler de lui, comme s'il voulait changer de sujet ou qu'il n'avait pas compris ou encore qu'il n'avait pas envie tout simplement.


-Oui, j'allais à l'étable. Besoin d'aide ? Ben.... Euh... Si faire sortir deux ânes nécessite l'aide d'un homme. Oui, je vais avoir besoin de votre aide Messire Eric.

Elle sourit un peu. Ce jeune homme... Décidément, devait avoir une sorte de pouvoir magique comme elle aimait en donner à certains. Le pouvoir de la faire oublier un peu et de lui changer les idées. Ce n'était pas l'un des moindres pouvoirs que l'on pouvait avoir. C'était un sacré pouvoir. Bien utile.... Qui plus est.
Avec peu de force et de vitesse, elle se dirigea vers l'étable et cet homme la suivrait, s'il en avait envie. Enfin vu ce qu'il avait dit, il la suivrait certainement.


-Messire ! Vous voyagerez à dos d'âne et non sur bottes ! J'vous en acheterais de nouvelles quand j'aurais décider de m'arrêter quelque part.. Là où il me retrouvera.. Où lui me retrouvera..
Revenir en haut Aller en bas
https://bellesemur.forumactif.org
Contenu sponsorisé





[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty
MessageSujet: Re: [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant   [RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[RP] Un temps de reflexion à l'écart du Monde environnant
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Place du village, par temps de nuit

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Village de Sémur en Bourgogne :: Carnet de Voyage-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser