Dans les allées du Marché

Nadkiroul avait quelques légumes a aller chercher pour leur repas de ce midi et elle prit donc son panier sur la table avant de sortir au marché.

-Je reviens mes Puces. Prenez soin de Joey hihi.

Elle leur déposa à toutes les deux un bisou sur le front avant de sortir. Mais elles ne l'entendaient pas de cette oreille et elles passèrent elles aussi le pas de la porte. Elle n'avait pas d'autre choix que de les emmener avec elle et elle recommença sa phrase à l'attention de Joey.

-Je reviens mon'Ange. Prends soin de toi hihi.

Elle sourit même s'il ne pouvait pas le voir et elle prit la main d'Anaïs qui prit celle de Mellyssa et une petite queue leuleu se forma donc près de Nad.
Toutes les trois prirent la rue du Vieux Marché et débouchèrent directement sur la place. La maison n'était pas très éloignée du Marché elles n'avaient pas une grande marche à faire pour y arriver.
De nombreux étalages de plusieurs sortes de choses se trouvaient devant elle. Des carcasses, des peaux, des robes, des épis de maïs... Mais pas de légumes encore en vue.

-Si vous voyez une carotte mes Chéries vous me prévenez hein.

Là Mellyssa leva le doigt et dit.

-Là ! Là ! Une ca'otte ! Une ca'otte !

Anaïs observa la chose designée et fit non de la tête.

-Est pas une arotte ! Est un souu !

Nad regarda à son tour en souriant. Ce n'était ni un chou, ni une carotte mais une pomme de terre. Enfin s'il y avait ce légume ici, il devait bien y avoir une carotte un peu plus haut. Elles prirent donc cette direction et en effet il restait deux carottes sur l'étale.

-Bonjour cher Marchand ! C'est deux carottes là s'il vous plaît.....

Yzeult se trouvait sur le marché pour vendre ses vingt sacs de maïs. Elle était heureuse, son maïs se vendait très bien et ses finances s'amélioraient au fil des minutes. Le marché n'était pas plein, mais pas mal de monde s'y trouvaient pour faire leurs emplettes. Soudain, elle aperçu sa cousine, Nadkiroul, en compagnie de ses deux adorables filles. Alors elle cria :

Naaaaaaad ! Houhooooou ! Naaaaad !

Yz voyait bien que sa cousine ne l'entendait pas, elle reprit donc

Naaaad ! Mellyssa ! Anaïs !

Toujours rien. Sentant les regards bizarres que lui portaient ses voisins d'étales, elle se dit tout bas en souriant

Quelle idée d'avoir une cousine sourde comme elle

Frustrée à l'idée de ne pas avoir été entendue, et de voir sa cousine s'éloigner dans les allées du marché, pleine de vendeurs, tous plus hurlants les uns que les autres, elle décida de laisser son étale de maïs quelques minutes, qui, de toutes manières, était à présent vide, son maïs ayant été pris d'assaut en moins de deux. Yz courut jusqu'à sa cousine, se frayant un chemin parmis les grands-mères qui marchaient doucement et les gamins qui jouaient un peu partout.
Une fois arrivée près de sa cousine elle dit

Nad ! Tu es là ! Je t'appelle depuis tout à l'heure ! Bonjour Anaïs, bonjour Mellyssa, vous allez bien ? Maman vous a emmené au marché ?

Les deux petites filles répondirent timidement, en bredouillant quelque chose qu'Yz n'avait pas compris, puis s'adressant à Nad la jeune femme reprit

Elles te ressemblent de plus en plus, comment vas tu sinon ? Tu trouves ton bonheur sur le marché ?

Nadkiroul entendait des bruits depuis quelques minutes mais ne savait pas d'où cela venait. Elle pensait qu'ils s'agissait de mouches qui lui tournaient autour de la tête ou de moustiques. Enfin de petites bestioles volantes quand elle vit debarquer sa cousine devant son nez. Elle fit un bond en arrière tellement elle fut surprise de cette arrivée precipité.

-Nad je suis là ? Bah oui je suis là comme tu vois. Et si je suis ici... je ne suis pas ailleurs.

Elle leva les yeux au ciel en se demandant ce qu'elle venait de baragouiner encore comme bêtise. Enfin ce qui est dit est dit. pas de retour en arrière possible à présent. Elle tenta quand même.

-Si c'est encore possible...... Oublie ce que je viens de dire hein.....

Elle sourit bêtement en se disant que c'était foutu de toute manière mais qu'elle aurait au moins essayé. pour changer de sujet elle se souvint qu'Yz avait poser quelques questions auxquelles elle se devait (bien évidemment) de répondre avec le plus de gentillesse possible dans ses propos.

-Comment je vais ? Hé bien, je...... vais.....

C'était une question idiote en fait.

Comment tu vas ? Comment je vais où ? Je reste à Sémur moi voyons ! Quelle idée ! N'importe quoi franchement !

Elle regarda sa cousine et continua sur sa lancée.

-Ai-je trouvé mon bonheur ? Oui là deux carottes pour manger ce midi.

Elle se tourna vers le marchand qui.... qui n'avait plus les carottes dans les mains . Ahhhhhhhh mais où étaiant-elles donc passées les carottes de Nad ? Le amrchand ne les avait quand même pas vendues à quelqu'un d'autre alors qu'elle discutait avec Yzeult ? Elle le regarda, lui le gros marchand, elle la petite Nad.

-Hey ! Mes Carottes sont où !!

Le marchand n'écoutait pas, il avait une autre commande sur les bras. Elle se baissa vers ses filles pour leur annoncer qu'elles n'auraient pas leurs légumes ce midi quand elle sortirent toutes les dos de derrière leur dos le légume orange. Elle sourit et prit les filles dans ses bras.

-Ahhh mes Chéries je vous aime ! Sinon Yzeult ? Tu voudras peut être manger avec nous ce midi ? On pourrait aller faire un tour... euh.... Près du lac ensuite ! jamais vu ce lac moi..... Je ne savais même pas qu'il y en avait un en fait.

Yz écoutait sa cousine répondre...enfin, écoutait mais avait parfois du mal à saisir les propos que Nad tenait par moments. Elle essayait de remettre les phrases dans l'ordre, les mots à leur juste place, et réussi au bout de quelques minutes à comprendre. Des minutes pendant lesquelles sa cousine continuait de parler, tout en la regardant bizarrement. Yzeult eu un peu honte d'être si sotte, mais reprit vite ses esprits et répondit à la proposition de Nad

Euh...manger avec vous ? eeeuh...eh bien...

Yzeult réfléchissait à cette éventualité, même si elle était gênée par le fait qu'elle dérangerait peut être. Mais bon, si Nad lui avait proposé, pourquoi se poser la question ?!

Eh bien pourquoi pas ? Nous n'avons pas souvent mangé ensemble, voir jamais, ma mémoire me fait souvent défaut. Tellement défaut que je ne me souvenais pas non plus de l'existance du lac. Où se trouve-t-il ? Il faut qu'on aille voir ça, je veux connaître tous les recoint de Sémur moi !

Puis elle retourna vite à son étale, pour ranger quelques objets laissés en pagaille un peu partout, puis suivit Nad

Nadkiroul sourit et les deux fillettes sautèrent de joie. Elles allaient avoir une personne qu'elles ne connaissaient pas vraiment à leur table ce midi. Que de bonheur pour si peu ! Enfin....
Mellyssa devait avoir envie de dire quelque chose car elle ouvrait la bouche sans vraiment dire plus de choses. Elle réussit quand même à décocher des mots. Elle tirait sur le jupon de Nad en montrant Yzeult du doigt.

-Maman ? Maman ? C'est qui la dame qui va man'er avec nous ?

Elle n'eut pas le temps de lui répondre qu'Anaïs prit la parole.

-Est Tata Y'eult ! Elle habite seeez Tonton Kiss !

Nad explosa de rire en voyant la tête de sa cousine à l'écoute de la petite Anaïs. Où avait-elle bien pu comprendre un truc pareil ?
Elle tenta de s calmer sans succès, mais elle réussit tout de même à parler.

-Oui ma Puce c'est Tata Yzeult... mais elle n'habite pas chez Kiss

Elle se remit à rire en regardant le marchand qui venait de lui vendre ses carottes. Il ne comprennait rien à l'histoire et il se tourna vers un nouveau client plutôt que d'essayer d'en saisir rien qu'une petite partie.
La Petite Vieille toussota légerement et prit les filles par la main en faisant signe à sa cousine de les suivre jusqu'à chez elle.
En chemin elle discutèrent de choses et d'autres, de leurs amis, de leurs amours, de leurs petits tracas, de leurs occupations, etc. Quand elle arrivèrent devant le pallier de la maison de Nad elles s'arrêtèrent quelques instants.
Les deux petites ne perdirent pas de temps et coururent vers la porte en sautant pour attraper la poignée et enfin la pousser pour l'ouvrir.

-Elles sont bien serviables aujourd'hui ces deux là. Un mouche a du les piquer hihi. Serais-tu cette mouche Yz ?

Elle se mit à rire et elle pénétrèrent toutes les deux dans la grande pièce qui regroupait bien la cuisine et le coin salon, ainsi que les bureaux des propriétaires enfouis tous les deux sous des tonnes de papiers. Comme d'habitude.....

-Tu viens m'aider à éplucher les carottes Yz ?
-Joey ?! Nous sommes rentrées !

[i]Elle sourit et s'arma d'un couteau pour s'occuper du premier légume à peau orange.[i]

Spoileur Professionnel Messages : 125 Date d'inscription : 24/08/2008

Bender avait passé la nuit à cuire du pain, il en avait une belle fournée de 36 miches à vendre.
Comme à son habitude, Bender travaillait bien et vite, son pain était fameux aux dires des habitants et il le vendait à un prix plus que raisonnable...

Bender installe ses miches sur un stand et fit un appel :

Elles sont belles mes miches ! Elles sont belles !

6,40 écus la miche ! C'est une affaire ! Allez, on viens voir les miches de Bender !

Le boulanger avait déposé ses jolis pains sur la table...

Dans les allées du Marché Painom7

Bender avait conscience que ses appels pourraient être mal interprétés, il les avait prononcés à dessin...pour attirer le badaud.

Messages : 55 Date d'inscription : 30/08/2008 Localisation : Sémur

Le marché. Foisonnement de marchands, paysans, artisans, qui s'époumonent en vantant leurs produits.
Il était plus grand que dans ses souvenirs, et les marchandises si nombreuses que l'on en voyait même plus le bois des tables qui les portaient. La brune serrait fort la menotte de sa fille qui traînait, éblouie par toutes ces choses que l'on découvre à cet âge. Elle montrait de temps en temps quelque chose à sa mère, pointant de son doigt un boeuf, un gâteau de miel, une oreille de porc, un morceau de soie, et en poussant des cris perçants pour manifester sa surprise et son ravissement .

Et sa mère, avançait d'un pas rapide à travers les étalages, ne se laissant séduire par les marchands à la voix mielleuse, ni par toutes ces jolies choses. Elle s'arrêta auprès d'un étal tenu par un vieil homme. Diverses plumes, encres multicolores et parchemins et vélins cachaient le marchand qui était d'une fort petite taille. Elle ramena Alycianne près d'elle.

Bonjour, vieil homme, dit-elle en jetant un coup d'œil appréciateur sur les produits.

Bonjour ma p'tite dame, alors comme ça on veut du matériel ?

Elle caressa d'une main un parchemin. Elle avait toujours aimé écrire, et posséder du bon matériel lui semblait essentiel. Elle avait appris à lire et écrire chez les nonnes, alors qu'elle n'était qu'une petite enfant, et sous l'oeil sévère de celles-ci, elle avait acquis une petite éducation dont elle restait assez fière.
Mais la plume qu'il lui restait était très abîmée, et son stock de parchemin s'épuisait.

Oui, je voudrais donc du parchemin, d'une assez bonne qualité sans être trop cher, et quelques fins vélins. Deux plumes de prix raisonnables, et une bouteille d'encre.

L'homme lui sortit divers exemplaires de parchemins, et après avoir fait son choix et marchandé comme une diablesse sur le prix, elle passa aux plumes. Elle devait sans cesse ramener Alycianne auprès d'elle, car la petite avait décidé de s'aventurer seule dans les allées des étals. Deux grosses plumes d'oie firent son bonheur, et une bouteille d'encre plus tard, elle quitta l'étal en direction d'une douce odeur de miche de pain.
Encore quelques achats dont une petite brioche pour Alycianne, et une robe neuve pour la petite qui grandissait à une vitesse folle, et la dame à la tignasse noire émergea enfin de l'agitation du marché, et s'assit sur un banc, ses achats sur les genoux, pour permettre à sa fille de manger sa petite gâterie tranquillement.
Elle attacha sous son jupon sa bourse, bien vide maintenant, avant de demander à la petite :

Alors, elle est bonne ta brioche, Alycia ?

La petite la regarda de ses grands yeux gris et planta ses quenottes dans la brioche en question. La bouche pleine, elle lui fit un grand sourire, qui en amena un autre sur le visage de sa mère.
Oui, elle était bonne la brioche.